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VIDÉO

[Visite d'une délégation civile à Pont-à-Mousson et Reims. Un cantonnement modèle à Mécrin, Meuse.]

Réalisateur(s) : Inconnu



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Rushes compilant en première partie la visite d’une délégation espagnole sur le front et en seconde un cantonnement modèle illustrant jusqu’à la caricature une certaine « douceur » de la vie à l’arrière des lignes.

Dans l'Est de la France, du 5 au 7 décembre 1917, une délégation d'académiciens espagnols visite le front. A Minorville (Meurthe-et-Moselle), les délégués sont conviés à assister à un défilé du 4e régiment de marche de tirailleurs (4e RMT). Les troupes suivies par les attelages de mitrailleuses passent devant la délégation. L'orchestre du régiment, le chapeau chinois et le porte-drapeau sont présentés à la caméra. Les membres de la mission gagnent la ville de Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), où ils visitent la place Duroc dont les façades sont protégées par des sacs de sable et des gabions. Les académiciens se rendent ensuite sur les berges de la Moselle pour admirer le pont reconstruit en bois par le génie. Une sentinelle garde l’entrée de l’ouvrage, interdit aux voitures. Un des délégués contemple la ville depuis une fenêtre. (1)

La même délégation espagnole se rend à Reims (Marne), les 4 et 5 décembre 1917. Les visiteurs examinent la cathédrale, dont le portail est protégé par des pyramides de sacs de sable ; portrait de groupe des délégués devant l’hôtel du lion d’Or et le garage automobile. Ils rendent ensuite visite à Monseigneur Luçon, archevêque de Reims. (2)

Dans le village de Souain en ruine (Marne), des officiers marchent dans la rue principale. A Courmelois, fin février 1918, des charrettes passent devant un dépôt de rouleaux de barbelés. Des travaux agricoles militaires ont lieu à proximité ; des soldats labourent un champ à côté d’une tranchée en zigzag creusée dans le calcaire et d’un réseau de barbelés. (3)

Près de Mécrin (Meuse), le 13 mars 1918, la vie quotidienne des soldats du 7e régiment du Génie (7e RG) s'organise dans les abris aménagés en forêt d’Apremont, au bois Mulot. Construites comme de coquets petits pavillons avec des matériaux récupérés dans les ruines, ces maisonnettes abritent toutes les activités nécessaires à la vie d’un petit village : cordonnerie, salon de coiffure, salon de musique, salle de lecture. On y élève des chèvres ; on rédige son courrier et on reprise son linge au soleil dans un cadre bucolique, puis on rentre chez soi après avoir pris des nouvelles au poste de TSF. (4)

Notes :
(1) Compte rendu de tournage n°1028 de Joseph Faivre, les 5-7/12/1917 ; métrage d'origine 140 m. Reportage photographique SPA 70 N de Pierre Pansier. Reportage photographique SPA 70 N de Pierre Pansier.
(2) Compte rendu de tournage n°1035 d’Henri Stuckert, les 4-5/12/1917 ; métrage d'origine 94 m. Reportage photographique SPA 70 N de Pierre Pansier.
(3) Compte rendu de tournage n° 1202 de Fernand Baye du 27/02 au 06/03/1918. Reportage photographique SPA 62 E d’Amédée Eywinger.
(4) Compte rendu de tournage n°1224 de Georges Daret, le 13/03/1918 ; métrage d'origine 118 m. Reportage photographique SPA 113 R d’Edmond Famechon.