reportage
Visite des carrières souterraines du fort d'Ivry.
Visite des carrières souterraines du fort d'IvrY.
La présence de carrières à l'emplacement prévu pour l'implantation du fort d'Ivry va en compliquer la construction. En effet, la " pierre de Vitry " est extraite depuis des siècles dans d'immenses exploitations par " piliers tournés " sous la colline actuellement occupée par le fort. Les parois de ces exploitations portent en bas-relief les marques du temps et de l'histoire : indications des itinéraires souterrains par des plaques gravées, graffitis laissés par les carriers, dessins divers dont le plus original représente une girafe tenue en laisse, qu'un ouvrier a dû voir passer à Charenton ; l'animal, offert par le pacha d'Égypte à Charles X a débarqué à Marseille et a remonté à pied la vallée du Rhône jusqu'à Paris, où il a été exposé au Jardin des Plantes en juin 1827. Les " Vive la République " écrits par les insurgés de 1848 et les ancres gravées par les marins en 1870-1871 témoignent d'une occupation plus ou moins continue des galeries. Au cours du chantier, ces excavations souterraines imposent la réalisation de profondes fondations et de nombreuses consolidations pour supporter la masse des murs et des casemates. Les grandes caves voûtées atteignant 10 m de hauteur, notamment sous l'actuel bâtiment des archives, témoignent de l'importance de ces travaux. Des galeries (plus de 2 km) sont aménagées de 1852 à 1860 pour surveiller les piliers d'exploitation et servir d'abris contre les bombardements ; l'épaisseur du ciel des galeries est de 6 m.
Formant une partie des fondations du fort, les carrières sont l'objet d'une surveillance et d'un entretien constants. On peut évoquer :
- le renforcement des carrières en divers endroits (sous le mess et le point de rencontre en 1981, en 1983, sous le laboratoire photo en 1990),
- la construction d'un mur de soutènement en 1983,
- la réfection du mur d'enceinte en 1989,
- l'étanchéité des casemates 13 et 14 en 1993,
- la fermeture des puits de ventilation en 1996,
- la remise en état du mur de contrescarpe en 1997,
- la mise en place de grilles sur les puits d'aération des carrières en 1997,
- l'installation de clôtures sur les murs des douves en 1997."
Source : dossier internet pour le site ECPAD de février 2009 consacré au fort d'Ivry.
"Le sous-sol d'Ivry recèle des mystères, avec ses cavités oubliées ou ses dédales obscurs. Lieu de mémoire d'un patrimoine industriel, architectural et militaire. De la légende à l'histoire, de l'anecdote au fait divers, de la comédie au drame, tout se retrouve dans les vestiges de ce monde méconnu qui serpente sous le fort d'Ivry.
La présence de carrières à l'emplacement prévu pour l'implantation du fort d'Ivry va en compliquer la construction. En effet, la " pierre de Vitry " est extraite depuis des siècles dans d'immenses exploitations par " piliers tournés " sous la colline actuellement occupée par le fort. Les parois de ces exploitations portent en bas-relief les marques du temps et de l'histoire : indications des itinéraires souterrains par des plaques gravées, graffitis laissés par les carriers, dessins divers dont le plus original représente une girafe tenue en laisse, qu'un ouvrier a dû voir passer à Charenton ; l'animal, offert par le pacha d'Égypte à Charles X a débarqué à Marseille et a remonté à pied la vallée du Rhône jusqu'à Paris, où il a été exposé au Jardin des Plantes en juin 1827. Les " Vive la République " écrits par les insurgés de 1848 et les ancres gravées par les marins en 1870-1871 témoignent d'une occupation plus ou moins continue des galeries. Au cours du chantier, ces excavations souterraines imposent la réalisation de profondes fondations et de nombreuses consolidations pour supporter la masse des murs et des casemates. Les grandes caves voûtées atteignant 10 m de hauteur, notamment sous l'actuel bâtiment des archives, témoignent de l'importance de ces travaux. Des galeries (plus de 2 km) sont aménagées de 1852 à 1860 pour surveiller les piliers d'exploitation et servir d'abris contre les bombardements ; l'épaisseur du ciel des galeries est de 6 m.
Formant une partie des fondations du fort, les carrières sont l'objet d'une surveillance et d'un entretien constants. On peut évoquer :
- le renforcement des carrières en divers endroits (sous le mess et le point de rencontre en 1981, en 1983, sous le laboratoire photo en 1990),
- la construction d'un mur de soutènement en 1983,
- la réfection du mur d'enceinte en 1989,
- l'étanchéité des casemates 13 et 14 en 1993,
- la fermeture des puits de ventilation en 1996,
- la remise en état du mur de contrescarpe en 1997,
- la mise en place de grilles sur les puits d'aération des carrières en 1997,
- l'installation de clôtures sur les murs des douves en 1997."
Source : dossier internet pour le site ECPAD de février 2009 consacré au fort d'Ivry.
"Le sous-sol d'Ivry recèle des mystères, avec ses cavités oubliées ou ses dédales obscurs. Lieu de mémoire d'un patrimoine industriel, architectural et militaire. De la légende à l'histoire, de l'anecdote au fait divers, de la comédie au drame, tout se retrouve dans les vestiges de ce monde méconnu qui serpente sous le fort d'Ivry.
Catégories
Depuis 2001 |
ECPAD [Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense] (2001-aujourd'hui) |
Mots clés
Informations techniques
Nombre de clichés | 42 |
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Propriétés
Référence | 01 2002 211 |
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Date de début | 04/07/2002 |
Date de fin | 04/07/2002 |
Date de prise de vue | 04/07/2002 |
Photographe(s) | Eric Le Pichon - |
Date | 04/07/2002 |
Lieu(x) | Fort d'Ivry - Ivry-sur-Seine - Val-de-Marne - |