Carton : "La retraite des Allemands au-delà de l'Oise et de l'Aisne" (mars-avril 1917).

Carton "Malgré la violence du courant, les pontonniers français construisent des ponts de bateaux". A Sempigny, dans l'Oise, les 10 et 11 avril 1917, les pontonniers français et belges chargent de lourds pilotis sur les bateaux depuis la rive en pente. Carton : "On amène et on enfonce les pilotis des culées". A l'aide d'un câble tendu en travers de la rivière, ils amènent en barque les pilotis au milieu du cours d'eau puis les enfoncent avec un système de battage. Carton "Les pontonniers belges travaillent avec les pontonniers français". Un plan panoramique montre une passerelle provisoire et le système de battage en action. Carton "L’infanterie passe". Les fantassins franchissent le pont terminé. (1)

Carton : "Les soldats alliés rendent la vie aux ruines".

Carton : "Dans le secteur français : écurie improvisée, bureau de fortune". A Happencourt, dans l’Aisne, le 12 avril 1917, quelques pans de murs, encore debout, servent d'écurie ; dans les ruines, un homme panse des chevaux en train de manger dans des sacs. Des bâtiments aménagés en bureaux retrouvent leur toit remplacés par des toiles et des tôles. Carton : "Un four désaffecté". L’ancien four devient une couchette pour un artilleur, le temps d'une cigarette. Carton : "Une cuisine rendue à sa destination primitive". Sous un auvent, un poilu s’installe sur un transat tandis qu’un autre attise le fourneau d’une cuisinière en fonte. Carton : "Avec les ruines, les soldats construisent leurs abris". Panorama sur les petites constructions et le terrain dévasté au bord d’une route où des voitures hippomobiles sont en stationnement. Carton : "Dans le secteur britannique : la lessive". Les Anglais lavent du linge dans un baquet en bois fumant. Carton : "Five o’clock tea". A Foreste, les soldats arrivent pour une collation et saisissent leurs tasses accrochées à un arbre, puis dégustent leur thé en mangeant des tartines, assis sur un parapet. (2)

Carton : "Au cours des opérations engagées entre Soissons et Reims, le 16 avril, dix mille prisonniers affamés ont été ramenés le premier jour de l'attaque dans les lignes françaises".

A Saint-Hilaire-au-Temple, dans la Marne, le 14 avril 1917, arrive une colonne de prisonniers allemands. Plan panoramique sur les hommes debout, mangeant le pain qui leur a été distribué. Puis la colonne se remet en marche. (3)

Carton : "Les Américains qui combattent déjà avec nous".

Carton : "L’escadrille des avions américains". A Ham, dans la Somme, le 14 avril 1917 (TC 00:07:28), vue des appareils dont l'emblème, une tête d'indien, est peinte sur le fuselage. Carton : "Quelques as". Le sous-lieutenant Lufbury et le lieutenant Thaw, sont présentés devant leurs appareils avec un chien. Carton : "Un envol". Un pilote s’habille et fait décoller un SPAD VII. Carton : "Désormais l’escadrille américaine vogue sous ses couleurs nationales". Carton : "Les mascottes des aviateurs américains". A Foreste, dans l’Aisne, le 13 avril, le personnel de l'escadrille La Fayette pose aux côtés du drapeau américain, entouré,de chiens, d’un petit chiot et de deux lionceaux. (4)

Notes :
Documents officiels de la Section cinématographique de l'Armée Française.
1+21 cartons en français.
(1)Compte rendu de tournage n° 124 d’Alfred Machin. Quelques photographies dans les reportages SPA 53 D et 184 M.
(2)Comptes rendus de tournage n° 125 et 126 d’Alfred Machin. Quelques photographies dans le reportage SPA 53 D
(3)Compte rendu de tournage n° 143 de Fernand Baye. Reportage photographique SPA 37 N.
(4)Comptes rendus de tournage n° 126 d’Alfred Machin et 132 de René Meunier.
Voir également les rushes sous les références 14.18 A 146 (Happencourt), 14.18 A 153 (Foreste), 14.18 A 155 (Sempigny), 14.18 A 208 (prisonniers affamés).