Aux écoles de tir aérien, l'entraînement des tireurs est progressif.
Ceux-ci s'exercent tout d'abord à tirer à la carabine sur des petites cibles légèrement mobiles représentant des avions, puis au ball-trap avec des pigeons d'argile ou "au jeter". Ils s'entraînent à manier tout type de mitrailleuses : Maxim, Lewis, Hotchkiss, Vickers (1). La difficulté du tir est ensuite augmentée : les cibles sont de plus en plus mobiles et les soldats s'embarquent sur des canots automobiles qui se déplacent à grande vitesse. Ainsi ils tirent au fusil Lebel, à la mitrailleuse ou au canon de 37 mm sur des ballons accrochés à la queue d'un cerf-volant traîné à l'arrière d'un canot en marche. Enfin, les soldats s'entraînent à tirer depuis des hydravions sur des cibles représentant des avions grandeur nature placés sur le rivage ou à fleur d'eau obligeant les hydravions à voler à basse altitude. Enfin, les élèves rentrent au moment du coucher du soleil.

Notes : (1) Compte-rendu n° 460 de Lucien Le Saint le 13/07/1917 sur une base d'hydravions (probablement Cazaux car Lucien Le Saint se trouve quelques jours auparavant à Pau).
Métrage d'origine inconnu ; métrage conservé 313,3 m.
1+10 cartons en français.
Liste complémentaire : sujets généraux.