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Avocourt (Meuse). Distribution du pinard. [légende d’origine]

Photographe(s) : Ernest Eugène Baguet



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Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 9x12
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence SPA 29 Y 920
Date de début 01/04/1917
Date de fin 06/04/1917
Photographe(s) Ernest Eugène Baguet -
Lieu(x) Avocourt - Lorraine - Meuse -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Ernest Baguet/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Verdun et sa région en avril 1917 : visite du général Nivelle, cantonnement et dirigeables parqués.

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Description du reportage

Dirigée par le général Guillaumat après la promotion du général Nivelle au Grand état-major, la région fortifiée de Verdun devient relativement calme en ce mois d'avril 1917, où les préparatifs de l'offensive du Chemin des Dames préoccupent le GQG (Grand quartier général). Malgré cela, le général Nivelle se rend à Rampont pour effectuer une visite auprès des généraux Guillaumat et Herr, responsables de la région de Verdun.

Ainsi réalisé dans Verdun et les villages des alentours, ce reportage témoigne également des conditions de vie endurées par les combattants stationnés dans les campements de deuxième ligne. Ponctuée par les corvées de nettoyage d'armement (nettoyage de canon de 75 mm, de 220 mm) et de construction d'abris et d'obstacles (construction de chevaux de frise à Avocourt), la vie des combattants s'organise autour des phases d'attentes. Non loin de là, un ballon d'observation prend les airs.

Disposant d'un réseau de chemin de fer (poste d'aiguillage de Belleville) pour ravitailler ses troupes (gare de Rampont, gare improvisée de Blercourt), l'armée opère quotidiennement des déchargements d'obus à destination du front (tranchée de Calonne) et des ravitaillements en vivres (soupe, vin et viande fraîche) dans les camps improvisés de la région (camp des Clairs-Chênes à Blercourt, camp du Bouchamp à Calonne et camp d'Avocourt). Les parcs automobiles et de dirigeables sont constitués à proximité du front.

Omniprésentes, les traces des combats dominent le paysage de désolation. Les épaves et les tombes des soldats et de leurs officiers (cimetière de Verdun), complètent les dégâts provoqués par les bombardements sur les bâtiments. Les gares de Verdun, le quartier de Belleville et la côte Saint-Michel (panorama sur la Meuse, sur l'hôpital et le fort pourvus de DCA) portent les stigmates des bombardements (maisons éventrées, épaves de voitures et de matériels en tout genre). Blessés par des obus, les chevaux sont soignés près de Souhesmes.

Photos du reportage(89)