PHOTO

Carrières-sous-Bois (Seine-et-Oise). Hôpital militaire des troupes africaines. Les blessés et le personnel de l'hôpital. [légende d'origine]

Photographe(s) : Albert Samama-Chikli


Télécharger

Pourquoi acheter cette image si je peux la télécharger gratuitement ?

Les blessés sont réunis avec les infirmières et les médecins de l'hôpital devant le pavillon chinois.

Note : les grades des médecins sont identifiables à partir des galons sur les manches. Le médecin aide major de 1re classe équivaut à un sous-lieutenant (1 galon) tandis qu'un 2e classe équivaut à un lieutenant (2 galons).
Les soldats de cette photo semble être issus d'un régiment de zouave. Leurs uniformes sont relativement foncés et les pattes de col de l'un d'entre eux sont plus claires que le reste de la tenue. Il s'agit donc de tirailleurs : vêtus de kaki avec des pattes de col bleu horizon. Ils ne peuvent pas appartenir à des régiments de zouaves dont les pattes de col sont rouge garance qui serait ressortie plus sombre sur la photo.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 13x18
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation largeur

Propriétés

Référence SPA 32 L 1717
Date de début 25/10/1916
Date de fin 25/10/1916
Photographe(s) Albert Samama-Chikli -
Lieu(x) Carrières-sous-Bois - Paris-Ile-de-France - Yvelines -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Albert Samama-Chikli/ECPAD/Défense
Domaine public Oui

La photographie est issue du reportage suivant :

L'hôpital militaire des troupes africaines à Carrière-sous-Bois.

Voir la notice du reportage

Description du reportage

L'hôpital militaire des troupes africaines de Carrières-sous-Bois (voir note) :
- dans le pavillon finlandais : le docteur Viala effectue des pansements ;
- dans le pavillon russe : la visite du médecin chef, un blessé jouant aux dames ;
- dans le pavillon chinois, le personnel de l'hôpital et les blessés (SPA 1713 à SPA 1716 et SPA 1723, SPA 1724).
- la salle d'opération ;
- le pavillon suisse donnant sur la Seine et les blessés se reposant sur la terrasse ;
- l'arrivée des blessés à l'hôpital, la descente de l'ambulance et la prise en charge par le personnel hospitalier ;
- une grotte transformée en café maure ;
- les promenades des blessés dans le parc.

Note :
La commune de Carrières-sous-Bois n'existe plus à ce jour, elle faisait partie de la Seine-et-Oise et a vraisemblablement subi un regroupement communal. Elle serait à rattacher à Carrières-sous-Poissy voire à Poissy même.
Le sanatorium de Carrières-sous-Bois qui n’était encore pas ouvert à la déclaration de guerre est rapidement réquisitionné pour faire face à l’afflux de blessés, de 1915 à 1920. Construit à partir de pavillons de l’Exposition Universelle de 1900, il accueille surtout les blessés issus de l’Armée d’Afrique.

Photos du reportage(20)