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Le Greenpeace au large de Mururoa. [Description en cours]

Photographe(s) : Philippe Grandperrin



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Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 24x36
Support d'origine Acétate
Couleur Couleur
Orientation paysage

Propriétés

Référence 1 985 464 15 34
Date de début 26/09/1985
Date de fin 13/11/1985
Photographe(s) Philippe Grandperrin -
Lieu(x) Moruroa (Mururoa) - Polynésie française -
Origine ECPA
Mention obligatoire © Philippe Grandperrin/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Activitités des personnels et installations du Centre d'expérimentation du Pacifique (CEP) en Polynésie Française.

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Description du reportage

Le Centre d'Expérimentation du Pacifique (CEP) est officiellement créé en 1963. Les atolls de Moruroa et Fangataufa sont sélectionnés pour y effectuer des essais nucléaires tandis que la base logistique est installée à Tahiti et la base avancée à Hao. 46 essais nucléaires aériens sont réalisés entre 1966 et 1974, puis 147 essais nucléaires souterrains sont effectués entre 1975 et 1996.
Ce reportage suit les activités des personnels du Centre d'expérimentation du Pacifique à Papeete et Moruroa entre septembre et novembre 1985.
On suit notamment une intervention des pompiers au Taaone lors d’une alerte incendie. Les hommes de la brigade de Pirae font usage de la lance pour éteindre le sinistre. Ils rangent ensuite le matériel tandis que les gendarmes de la brigade du Taaone font les constatations.
A l’aéroport de Tahiti Faaa les opérateurs vidéo et photographes de l’ECPA prennent une caravelle pour Moruroa.
Ils découvrent les différents logements sur l’atoll, la gendarmerie de Moruroa, le foyer Martine, le mess des officiers, celui des sous-officiers, le restaurant du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), le club nautique du CEA, la tour de contrôle de l’aéroport, le PC GOEN (groupement opérationnel des expériences nucléaires), la zone portuaire, la zone aéroportuaire et son escale, le club officier, l’église, le foyer Martine, le cinéma, la boulangerie, le salon de coiffure, le centre et le champ d’antennes de transmissions, l’usine de dessalage, le centre de décontamination fine, le laboratoire de spectrométrie, la direction du port, l’ancien PC de tir Dindon, les bungalows et le port du CEA, l’usine électrique, les studios de radio Muru. Ils assistent au tournoi de tennis et à une course cycliste. Le dimanche une messe est célébrée. Les personnels peuvent se détendre à la terrasse du club Poséidon, à la plage, en faisant du bateau ou de la planche à voile au club nautique, à la pêche au gros, à la bibliothèque du club découverte, ils disposent également d’une agence de voyage. Il y a une équipe de piroguiers à Moruroa.
Sur la zone aéroportuaire on décharge d’une barge de débarquement EDIC L9073 du matériel à quai.
Au bloc opératoire de l’hôpital de Moruroa, le chirurgien opère. Au cabinet dentaire, un militaire est soigné par le dentiste.
A l’aéroport les hommes de la section sécurité incendie sauvetage (SSIS) se tiennent prêt à intervenir sur un camion incendie Saviem lors de l’atterrissage de la caravelle provenant de Tahiti. Ils sont également postés lors du ravitaillement en carburant par le service des essences.
Au port, le Rari, remorqueur-ravitailleur A634, et l’Enseigne de vaisseau Henry, aviso-escorteur F749, sont à quai.
Des journalistes sont reçus par le colonel Vuillemin. Ils survolent l’atoll dans un avion Twin otter.
Le voilier Vega ou Greenpeace III navigue à 12 miles de l’atoll.
On suit également la mission courrier à bord d’un Super Puma AS 332 C, pour récupérer les pellicules de l’équipe qui suit le Greenpeace depuis l’aviso-escorteur Balny et depuis le remorqueur l’Hippopotame.
L’équipe ECPA transborde du remorqueur-ravitailleur Rari sur remorqueur côtier Maroa à l’aide de zodiacs.
L’équipe vidéo visite un avion Gardian de la Marine Nationale et participe à un survol de bâtiments au large de Moruroa : l’E.V. Henry et le Balny surveillant la progression des navires de Greenpeace : bâtiment amiral, voilier Brise, voilier type 420, radeau.
Après sont arraisonnement le voilier Vega est remorqué par le Taape, remorqueur-ravitailleur de la Marine Nationale (A633).
La grue du 5e régiment étranger (5e RE) est à l’œuvre sur la zone aéroportuaire.
Le Premier ministre Laurent Fabius et le ministre de la Défense Paul Quilès, accompagnés du secrétaire d’Etat aux risques naturels et technologiques majeurs Haroun Tazieff arrivent à Moruroa en Concorde pour une visite officielle. Ils sont accueillis par le Haut-commissaire, l’amiral Hugues, le général Mermet et le colonel Vuillemin. Sur la place d’armes du PC GOEN a lieu la prise d’armes avec le 5e RE. Les officiels vont assister à un tir nucléaire.
Au PC GOEN on découvre la salle météo, la salle de contrôle et la pièce d’où est donné l’ordre de tir.
La délégation parlementaire visite la zone vie et profite d’un moment de détente dans le lagon. Le ministre de la Défense répond à une interview pour le magazine Horizon. Des cadeaux sont échangés, des lettres de félicitations sont remises à des officiers du SIRPA. Le ministre s’entretient avec le représentant des ouvriers Tahitiens et avec les responsables du CEA.
La délégation visite le point 0 où on trouve des shelters de mesures, des cabines d’enregistrements et le puit de 1300m de profondeur.
Avant le départ, le Premier ministre fait un discours dans la grande salle du Poséidon.
Des journalistes, dont M. de Scitivaux (TF1) ou M. Cornet (A2), font partie du voyage.
Les hommes se détendent : pétanque, football, sieste, tournoi de tennis ou encore baignade.
Au hangar des hélicoptères les mécaniciens entretiennent une Alouette III et un Super Puma. Un peu plus loin on s’occupe d’un avion Twin otter (Maui).
Un hélicoptère Super Puma se pose à Tematangi, on décharge le matériel apporté sur « l’atoll du sourire ». On découvre les opérateurs radio-météo et leurs installations, les bungalows, le mess ou encore un crabe de cocotiers.
Les légionnaires du 5e RE effectuent des travaux à Moruroa à l’aide d’un camion toupie et d’une grue pour réaliser un point de contrôle pour le CEA. Ils construisent également un mur au-dessus de la Saumure, la rivière de Moruroa.
Devant la direction du port sont amarrés vedettes rapides et remorqueurs comme le Maito. Les zodiacs des commandos sont en cale sèche pour entretien. Le Revi, remorqueur-ravitailleur, est à quai, ainsi que le chaland de transport de matériel 22 (CTM 22). Des matelots sont assis sur un banc.
A l’usine de concassage du 5e RE, les hommes disposent de chargeuses et d’un convoyeur à bandes. A la carrière un camion Renault TBH 280 et une pelleteuse sont utilisés.
L’avion Maui apporte le ravitaillement à Fangataufa. Des hommes du 5e RE s’occupent du déchargement, notamment de pain. L’équipe photo-vidéo de l’ECPA découvre la faune locale : oiseau et bernard-l’hermite.
Les hommes du régiment d’infanterie de marine du Pacifique-Polynésie (RIMaP) quittent Fangataufa en frégate après une mission d’observation sur l’atoll.
A Moruroa, sur le site de l’atelier militaire de la flotte (AMF) les hommes sont à pied d’œuvre : soudure, menuiserie pour réparer une embarcation, à l’atelier mécanique générale les hommes sont équipés pour meuler, souder, découper le bois, il y a également un atelier de chaudronnerie, un atelier électronique, un atelier électricité, un atelier voilerie.
Au port on effectue le montage d’un ponton : un coffre est mis à l’eau et remorqué.
Des hommes du 5e RE préparent une charge de 60kg de dynamite avant de la faire exploser dans le lagon.
Les pousseurs 7 et 8 remorquent le pétrolier Punaruu (A632).
Au service mixte de sécurité radiologique (SMSR), on prépare les bouées de contrôle positionnées autour du point 0 lors des tirs nucléaires. On installe des balises sur l’atoll et une équipe contrôle la radioactivité sur une plage.
Les scientifiques du SMSR disposent de laboratoires équipés pour l’analyse chimique, l’analyse de l’eau, de gaz, de l’air ou encore d’un laboratoire chaud pour exploiter les échantillons.
Depuis un camion Renault 75 130 4x 4, les hommes du SMSR installent la station Pan Terre (panache à terre), une station de détection d’éventuelles émanations de gaz radioactif.
On effectue un relevé de filtre à air et un relevé d’échantillons d’eau du lagon. Le SMSR affiche des panneaux explicatifs sur les risques.
Un avion Transall atterri à Moruroa, il est déchargé et ravitaillé.
A la station météo on lâche un ballon sonde.
Au Bureau de Poste Militaire (BPM) on réceptionne, trie et distribue le courrier.
A la blanchisserie on lave, on sèche, on repasse et on plie près de 30 tonnes de linge par mois.
Le service des essences des armées (SEA) dispose de citernes pour stocker environ 11000m3 pour un débit de 2200m3 par mois, et de camions-citernes Berliet.
Le bâtiment de débarquement de chars (BDC) Trieux arrive à Moruroa et on en décharge différents matériels : camions, grue, voitures Citroën Méhari, embarcation, matériaux, etc.
La barge Flocons du CEA s’amarre au quai de Moruroa.
Vues aériennes d’une explosion nucléaire dans le lagon. Les personnels sont regroupés sur des plateformes et les véhicules sont garés sur les toboggans en cas d’alerte à la vague. Du matériel est également mis à l’abri dans des barges sur le lagon.
L’équipe du CEA qui la barge de contrôle qui est ensuite remorquée par le Tapataï (A779).
Sur le site Martine on découvre les cuisines qui servent 2400 repas par jour : la boucherie, la chaîne du self, la salle à manger.
On visite également les cuisine du mess Tiare, sa salle de restauration, sa terrasse.
Les hommes de la patrouille militaire mixte font une sortie.
On découvre le Rodin, un porte-containers de la Compagnie Générale Maritime (CGM) de 200 mètres de long dans le port de Moruroa.
Ce reportage permet également de voir les photographes, opérateurs vidéo et son de l’ECPAD au travail avec différents matériels audiovisuels : appareils photos, caméras, micros, etc.
A l’arrondissement mixte de Mururoa (AMM) les ouvriers tahitiens et les militaires travaillent. Le chien, mascotte de l’AMM, est parmi eux. Ils construisent de nouveaux bureaux. L’AMM dispose d’un parc pour stocker les matériaux, d’une usine d’incinération et de différents ateliers : électronique, plomberie, menuiserie, ferronnerie, magasins d’électricité et de quincaillerie.
Au centre de Transmissions du Groupe de Transmissions Terre 815 (GTT 815) on réceptionne notamment les messages codés.
Des plongeurs du service du Service mixte de contrôle biologique (SMCB) et un plongeur local relèvent des échantillons de poissons et de coraux dans le lagon. Un vétérinaire biologiste travaille dans la salle d’analyse.
Avant le départ de l’équipe vidéo-photo de l’ECPA, l’officier des relations publiques leur remet l’insigne de Moruroa.
A Tahiti, le Marara, bâtiment de contrôle biologique du SMCB, fait une sortie à Moorea : on prélève des échantillons d’eau et on effectue des prélèvements avec un filet à plancton. Ceux-ci sont analysés à bord, dans le laboratoire. Une baleinière est mise à l’eau pour une sortie dans la baie de Cook.
Dans le port de Papeete, le patrouilleur La Lorientaise (P652) et l’aviso Commandant Blaison (F793) sont au carénage.
A l’état-major du CEP à Papeete, l’équipe interviewe l’amiral Hugues pour le magazine des armées Horizon.
Enfin ce reportage offre des vues de coucher de soleil sur Tila, des vues aériennes de Moruroa, Fangataufa et Hao, et des vues du centre-ville de Papeete.

Photos du reportage(2767)