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Crépy-en-Valois (Oise). Usine incendiée par le bombardement du 5 juillet. [légende d'origine]

Photographe(s) : Ernest Eugène Baguet



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Sous les yeux de deux de leurs camarades, des soldats rangent les tuyaux qui leur ont permis d'arrêter l'incendie d'une usine de meuble du au bombardement.

Note : Cette photographie est interdite par la censure le 19 juillet 1918.

A partir du printemps 1918, les bombardements se font de plus en plus nombreux voire quotidiens en mai-juin dans l'Oise. La ville de Crépy-en-Valois est parmi les plus touchées. Ce sont près de 3 000 bombes qui tombent dans cette localité durant toute l'année. L'usine de meubles de Maxime Clair qui avait accueilli l'hôpital auxiliaire n°32 d'août 1914 à l'évacuation de la ville le 1er juin 1918 est complètement détruite dans la nuit du 3 au 4 juillet.
Pour plus di'nformations, consulter le magazine d'informations mensuel de Crépy-en-Valois "Crépy Mag & infos", de novembre 2018, n°453.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 9x12
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation paysage

Propriétés

Référence SPA 70 Y 3347
Date de début 08/07/1918
Date de fin 08/07/1918
Photographe(s) Ernest Eugène Baguet -
Lieu(x) Crépy-en-Valois - Oise - Picardie -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Ernest Baguet/ECPAD/Défense

La photographie est issue du reportage suivant :

Compiègne en ruine. Camp de prisonniers de Lamorlaye. Poste de secours dans les forêts.

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Description du reportage

Réalisé quelques jours après les offensives allemandes menées sur le secteur de Compiègne en juin et juillet 1918, ce reportage témoigne des destructions provoquées par les bombardements sur les villes et villages de Tracy-le-Mont, Compiègne (de nombreuses rues prises en photographie, église, mairie, habitations) et Crépy-en-Valois (usine détruite).

Se rendant au camp de prisonniers allemands de Lamorlaye, l'opérateur saisit diverses scènes de la vie quotidienne des détenus (repas, inscription au registre du camp, construction de baraque). Installé dans les forêts de Laigues et de Villers-Cotterêts, des postes de secours avancés recueillent les blessés (dont un opérateur de la section photographique et cinématographique de l'armée, SPCA). A noter la présence de clichés de l'hôpital militaire de Creil.

Notes :
Destructions à Compiègne : voir films 14.18 A 140 et 14.18 B 733.
Voir film 14.18 A 373.
Camp de Lamorlaye : voir film 14.18 B 623.

Photos du reportage(61)