Dès le début des hostilités, la ville de Reims a souffert des bombardements. Jusqu'en 1917, les Allemands ont surtout visé la cathédrale et employé des obus explosifs. En 1918, l'obus incendiaire devient courant.
Il faut attendre l'offensive victorieuse de la deuxième bataille de la Marne de juillet 1918 et surtout le début octobre de la même année pour que la ville et ses environs soient définitivement libérés de la menace allemande.

- à Reims, visite d'une mission canadienne ; sur le parvis de la cathédrale, protégée partiellement par des sacs de terre (SPA 64 L 3155/3160/3167), dans la rue (SPA 64 L 3169), à l'intérieur de la cathédrale, les armatures des vitraux brisés lors des bombardements sont posés au sol (SPA 64 L 3156/3159), la mission visite les installations d'un établissement viticole, la maison Clicquot-Ponsardin (SPA 64 L 3170 à 3173) ;
- à la Neuvillette, la mission canadienne dans les ruines de la verrerie (SPA 64 L 3176/3177), la passerelle camouflée du canal (SPA 64 L 3178), les abris aux environs du canal (SPA 64 L 3182) ;
- à Chenay, le PC (poste de commandement) du général Beaudemoulin, les abris (SPA 64 L 3179/3180/3183/3190) ;
- à Châlon-sur-Vesle, le cantonnement de la section sanitaire anglaise (SPA 64 L 3081) ;
- à Cavaliers de Courcy, les rives du canal (SPA 64 L 3185/3186), les abris et la voie Decauville longeant le canal (SPA 64 L 3187/3199), le camouflage du canal (SPA 64 L 3189), les défenses et les abris (SPA 64 L 3191/3192), vues sur le canal endommagé (SPA 64 L 3193/3195), deux soldats équipés de leur masque à gaz (SPA 64 L 3194), l'aspect du terrain aux environs des Cavaliers (SPA 64 L 3196), un ancien dépôt de munitions allemand détruit (SPA 64 L 3197/3198).

Notes :
Canal et abris près de la Neuvillette : voir films 14.18 B 773, B 774 et B 778 ; images tournées également par Albert Samama-Chikli.