Dans la région de Châlons et de Soissons, les routes sont quotidiennement empruntées par des convois de ravitaillement, acheminant au plus près des lignes les renforts, le matériel et les munitions nécessaires à progression de la contre-offensive menée par les troupes alliées depuis l'été 1918.

- A La Fère-en-Tardenois (Aisne, 10/08/1918, LM 305 à LM 307), la ville est en grande partie détruite. Une auto chirurgicale est présente dans le secteur.
- A Epieds (LM 308) un camion demeure abandonné sur le bord de la route.
- A Epine, près de Châlons-sur-Marne, (LM 309 à LM 317) plusieurs véhicules du Génie sont parqués. Il y a un camion compresseur, un camion cuisine, un camion projecteur, une camionnette Ford T, un tracteur Fiat, et un rouleau compresseur.
- Au camp de Châlons-sur-Marne (LM 318 à LM 319) une excavatrice creuse des tranchées.
- A Perthe-Lès-Hurlus (Marne, 10/08/1918, LM 320 à LM 322) le village est entièrement détruit.
- Près de Suippes, un panneau indicateur peut fonctionner de nuit (LM 323).
- Dans Reims, la ville évacuée de sa population est en ruines (LM 325 à LM 327). Le cimetière n'est plus qu'un amas de ruines. Un caméraman a installé son appareil face au parvis de la cathédrale.
- A Epernay, (LM 328, et LM 335 à LM 337), des camions empruntent les rues de la ville.
- A Chalons-sur-Marne (LM 329, LM 338 à LM 341), des camions circulent dans les rues. Un parc a été aménagé pour recueillir les épaves des véhicules détruits.
- A Matougues, près de Châlons, un camp d'aviation a été bombardé, (LM 330 ) LM 332), plusieurs hangars et véhicules ont été détruits.
- A Soissons (Aisne, 10/08/1918, LM 342 à LM 349) un char FT-17 Renault a été détruit ; un cadavre est encore à l'intérieur. Plusieurs auto et camions circulent aux alentours.