Fort de Troyon (Meuse), cour intérieure. [légende d'origine]

PHOTO

Fort de Troyon (Meuse), cour intérieure. [légende d'origine]

Photographe(s) : Pierre, Alphonse Pansier

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Construit entre 1877 et 1880, le fort de Troyon protège le sud de Verdun. Il joue ainsi un rôle capital au début de la guerre, en septembre 1914, lorsque les troupes allemandes tentent de franchir la Meuse pour encercler Verdun. Au cours de ces journées décisives (8 au 11 septembre 1914), de nombreux obus de gros calibrent s'abattent sur l'édifice, engendrant d'importante déstructions. Pendant la bataille de Verdun, le fort est toujours la cible de bombardements.

Note : cette photographie a été censurée par une décision datée du 16/08/1916.

Catégories

1916-1917 Verdun

Fortifications

SPA [section photographique de l'armée] (1915-1917)

Guerres et opérations extérieures

Mots clés

Casemate Destruction Fort Ruine

Informations techniques

Procédé original	Négatif
Format d'origine	9x12
Support d'origine	Plaque de verre
Couleur	Noir et blanc
Orientation	largeur

Propriétés

Référence	SPA 7 N 157
Date de début	14/07/1916
Date de fin	14/07/1916
Photographe(s)	Pierre, Alphonse Pansier -
Lieu(x)	Meuse - Troyon -
Origine	SPA/SPCA
Mention obligatoire	© Pierre Pansier/ECPAD/Défense
Domaine public	Oui

La photographie est issue du reportage suivant :

Dans le secteur du fort de Troyon, juillet 1916.

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Description du reportage

Situé près du saillant de Saint-Mihiel (Meuse), le fort de Troyon occupe une place importante dans le dispositif défensif français. Dans la région environnante,les troupes se reposent entre deux relèves. Dans le fort en partie bombardé, des officiers d'état-major ont installé leur poste de commandement (N 140, N 157 à N 160).

À Woimbey (Meuse), une passerelle permet de franchir la Meuse.
Près de Recourt, au bois de Tilly, des soldats déjeunent dans leur cantonnement. Un soldat s'est aménagé un abri dans une réserve de fourrage.
À Courouvre (Meuse), on construit un incinérateur pour les ordures du cantonnement (images absentes).
Dans Bar-le-Duc (Meuse), le musée est en ruine.
À Fleury-sur-Aire (Meuse), des tirailleurs sénégalais sont employés par l'intendance près de la gare régulatrice.
Des prisonniers allemands travaillent dans une scierie de Benoîte-Vaux (Meuse).

Note : 9 plaques sont manquantes et 5 sont nulles à l'origine.