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Camp de Somme-Tourbe. Dépôt de munitions. Les abris. [légende d'origine]

Photographe(s) : Albert Samama-Chikli


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Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 13x18
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation largeur

Propriétés

Référence SPA 25 L 1045
Date de début 11/07/1916
Date de fin 11/07/1916
Photographe(s) Albert Samama-Chikli -
Lieu(x) Champagne-Ardenne - Marne - Sommetourbe -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Albert Samama-Chikli/ECPAD/Défense
Domaine public Oui

La photographie est issue du reportage suivant :

Le front de Champagne et ses arrières, début juillet 1916.

Voir la notice du reportage

Description du reportage

Dans l'ensemble le front de Champagne devient relativement calme en 1916. Absorbés par la bataille de Verdun , les allemands restent sur la défensive. De part et d'autre, les relèves de troupes sont fréquentes, beaucoup de régiments y sont prélevés pour alimenter Verdun, d'autres y reviennent pour se reposer.

- l'église Notre-Dame de L'Epine ;
- le parc à bétail de Sommevesle ;
- aux abords de Saint-Jean-sur-Tourbe, un train transportant vers l'arrière les douilles des obus tirés dans la nuit du 11 au 12 juillet 1916 dans le secteur de Massiges ;
- une église construite par les soldats avec les débris de l'église détruite à Auve ;
- les ruines de l'église et le dépôt de munitions de Massiges ;
- dans la région de Minaucourt-Mesnil-lès-Hurlus : les ruines de l'église, la chapelle souterraine construite par les soldats du cantonnement du 3e bataillon de chasseurs, le poste de secours du camp, un canon de 75 mm sous abri, une séance de nettoyage des fusils, les chasseurs construisant de nouveaux abris, les cuisines du camp, une sentinelle devant sa guérite (poste de sécurité), des vues panoramiques du camp, un fabriquant de bagues (SPA 25 L 1112) (1) ;
- Verzy et ses environs : panoramas des lignes franco-allemandes, une pièce de 155 mm en sous-bois (155 mm long modèle 1917, SPA 25 L 1031), un chariot sur rail destiné au ravitaillement en munitions d'une batterie de 155 mm, un soldat arrêtant des automobiles pour effectuer des contrôles, des soldats au repos dans la forêt et l'observatoire de Verzy ;
- une canonnière sur le canal de l'Aisne à la Marne, aux abords de Vaudemanges, armée d'un canon de 100 mm et d'un canon de 47 mm DCA, le poste de T.S.F et la cuisine sur le pont ;
- le dépôt général des épaves provenant du front (beaucoup de brodequins et des seaux de toile), les camions de la section sanitaire automobile, les voitures de ravitaillement à la gare et l'église et son clocher camouflé à Sommesuippe ;
- les ambulances russes (SPA 25 L 1103 et 1107) sur la route de Sommetourbe ;
- le ravitaillement par voie ferrée de caissons d'artillerie entre Sommesuippe et Sommetourbe ;
- la halte d'un convoi d'artilleurs sur la route de Suippes ;
- un dépôt de munitions sous abri à Sommetourbe ;
- les entonnoirs de Perthes : l'entrée et l'intérieur d'un abri, les soldats prenant leur déjeuner, un canon de 75 mm sous casemate ;
- Perthes-lès-Hurlus : le passage d'un convoi de canons de 155 mm, des vues différentes de terrains ravagés par les tirs d'obus (paysage lunaire) ;
- une troupe de relève gagnant son emplacement en première ligne par les boyaux, une mitrailleuse Saint-Etienne M 1907 (SPA 25 L 1084), des soldats prenant leur déjeuner, un dépôt de matériel pour construire des tranchées (rondins de bois) ;
- la région de la butte de Souain : un concert donné par la musique du 66e régiment d'infanterie, un cimetière militaire, une tranchée de première ligne à 30 mètres des lignes allemandes, des chevaux à l'abreuvoir, le poste d'écoute dans les tranchées, l'âne nommé Kronprinz (prince héritier en allemand) dans un boyau équipé de son masque à gaz comme les deux soldats qui l'accompagnent ;
- aux environs de la ferme Beauséjour : l'abri de la cote 180, une cuisine, le dépôt de munitions, le creusement d'une sape ;
- à Châlons-sur-Marne : le général Degoutte partant en inspection, un cheval équipé pour le transport des fusils mitrailleurs M 1915, un soldat posant avec son fusil mitrailleur Chauchat M 1915 ;
- un convoi de ravitaillement à Croix-en-Champagne.

Notes : (1) L'artisanat développé dans les tranchée par les soldats correspond à un mouvement très large portant aussi bien sur l'amélioration des techniques d'armement (lance grenade, DCA...) que sur la simple création de bijoux ou d'objets personnels tels des tabatières ou des briquets. Le travail de l'aluminium récupéré sur les fusées d'obus alllemands est à l'origine de nombreux bijoux.

Voir également les vues en couleur (autochromes) de certaines scènes réalisées par le même auteur (collection référencée AUL).

Les plaques L941 à L1012, L1016, L1021, L1022, L1046, L1049 à L1054, L1063, L1079 et L1105 sont absentes ou nulles.

Photos du reportage(108)