Carton : « L’effort de l’aviation française. Deuxième partie. »

Carton : « Fabrication des ailes d’un avion. Le travail du bois. »
A l’usine Bréguet, à Villacoublay, en novembre 1917, des ouvriers préparent et collent les nervures des ailes, stockées sur un portant. Celles-ci sont ensuite glissées sur les longerons, puis revêtues du bord d’attaque, de l’aileron, puis de la toile, clouée et collée par des ouvrières. (1)
Carton : « Mise en place des ailes. »
Pose des ailes sur un biplan Bréguet 14 A2, appareil de reconnaissance et de prise de vues aériennes ; des officiers, dont deux Américains, viennent voir le travail ; l’ingénieur Louis Bréguet et un ouvrier grimpent dans les cockpits. (1)
Carton : « L’avion terminé va prendre son vol. »
L’appareil survole les hangars d’un terrain d’aviation.
Carton : « L’ingénieur Béchereau créateur du S.P.A.D. »
A Boulogne-Billancourt, l’homme pose dans son bureau devant une petite maquette. (2)
Carton : « Bréguet, inventeur de l’avion Bréguet. »
Dans son usine de Villacoublay, Louis Bréguet regarde des plans posés sur l’aile d’un avion. (1)
Carton : « L’ingénieur Bugatti créateur du moteur 500 chevaux. »
Probablement à Argenteuil, à l’usine Lorraine-Dietrich, portrait de l’ingénieur, sortant d’un appentis. (3)
Carton : « L’ingénieur Canton qui a mis au point l’avion Salmson. »
Probablement à Boulogne-Billancourt, portrait devant un Salmson dont le capot laisse voir le moteur en étoile Salmson Canton Unné. (4)
Carton : « Caudron et le triplace de reconnaissance Caudron. »
Portrait de René Caudron devant un des deux moteurs V8 d’un Caudron R4 ; plan fixe sur l’appareil. (4)
Carton : « Delage et l’appareil Nieuport de chasse, dernier modèle. »
Portrait de l’ingénieur devant l’avion un jour de neige et plan fixe sur l’appareil. (4)
Carton : « Voisin, créateur des avions de bombardement Voisin. »
Photographie de l’ingénieur et vue de l’avion au roulage, filmé en plongée.
Carton : « un aérodrome où sont évacués les avions hors d’usage. »
Au terrain d’aviation de Saint-Cyr-l’Ecole, déchargement d’un wagon de pièces détachées ; panorama des épaves alignées sur le terrain. (5)
Carton : « Un aérodrome où sont réceptionnés les avions neufs. »
A Issy-les-Moulineaux, les appareils sont rangés face à l’usine de construction aéronautique Astra. Un avion décolle et passe devant les hangars, l’usine SEV et les fortifications au niveau de la porte de Versailles ; vues aériennes de l’aérodrome filmé depuis l’avion et atterrissage. (4)

Carton : « L’effort de l’aviation française. Troisième partie. » (TC 00:14:00)

Carton : « Comment on forme un pilote : explications théoriques du moniteur aux élèves. »
Discours à un groupe d’aviateurs en vestes de cuir et casques devant les appareils.
Carton : « Sur un avion à doubles commandes le moniteur apprend à l’élève pilote la manœuvre des divers organes de l’avion. »
A Avord (Cher) vue du pilote et de l’instructeur dans le cockpit. L’apprentissage se poursuit sur des Nieuport XI retirés du front. (6)
Carton : « L’élève seul à bord apprend à conduire son avion sur le sol. »
Sur un aéroplane aux ailes raccourcies, un « pingouin », le pilote effectue des évolutions sur le tarmac.
Carton : « Son premier vol : premiers départs, premiers atterrissages. »
Les exercices se poursuivent sur les Nieuport et sur des Blériot pingouin (TC 00:16:50). (6)
Carton : « L’élève part accomplir les épreuves du brevet d’aviateur militaire. Les derniers conseils du chef pilote. »
A Saint-Cyr-l’Ecole, le candidat enfile sa combinaison de vol, une cagoule, des gants, glisse à son cou un barographe, met son casque et emporte un porte-carte, puis embarque sur un Farman MF 7. En vol, il rencontre un dirigeable. (7)
Carton : « Les pilotes brevetés s’entrainent avant de partir dans les escadrilles du front. »
Dernières instructions à un groupe d’aviateurs puis fondu enchainé sur une conversation entre un instructeur et un pilote dans son cockpit ; décollage. Evolution d’avions Nieuport.
Médaillon de la section cinématographique de l’armée française.

Notes :
Deuxième partie du film ""L'effort de l'aviation française"". Voir aussi 14.18 A 500. Métrage d'origine inconnu ; métrage conservé 247 m. 1+ 12 cartons en français.
Troisième partie du film ""L'effort de l'aviation française"". Métrage d'origine inconnu ; métrage conservé 130 m. 1+ 5 cartons en français.
Pour la première partie, voir la référence 14.18 A 506.
Film n°650 dans la numérotation d’origine et dans le catalogue « Les films militaires français de la première guerre mondiale », Françoise Lemaire, 1997.
Plusieurs images avec les mêmes intitulés se retrouvent sur le film « Comment on fait un pilote », référencé 14.18 A 1317.

(1) Comptes rendus de tournage n° 954 et 955 de Lucien Le Saint à Paris les 8-9/11/1917. Voir des séquences plus complètes sur le film 14.18 A 1093.
(2) Compte rendu de tournage n°942 de Lucien Le Saint les 6-7/11/1917.
(3) Compte rendu de tournage n° 968 de Camille Sauvageot le 13/11/1917.
(4) Compte rendu de tournage n° 1090 de Louis Chaix du 23/10/1917 au 03/01/1918.
(5) Comptes rendus de tournage n° 969 de Camille Sauvageot le 13/11/1917, et n° 999 de Lucien Le Saint, le 20/11/1917, à Saint-Cyr-l'Ecole.
(6) Comptes rendus de tournage n° 61 et 65 d’Emile Pierre et Robert Baudouin, le 05/03/1917. Voir également le film 14.18 B 203. Les avions rouleurs dits "pingouins" sont des appareils aux ailes raccourcies destinés à l'apprentissage ; ils sont utilisés pour des envols à très faible altitude suivis de posés immédiats afin de "tâter les commandes" et d'éprouver les premières sensations de vol avant de passer à des appareils plus puissants.
(7) Comptes rendus de tournage n°987 et 988 de Lucien Le Saint, le 14/11/1917, à Saint-Cyr-l'Ecole. Mêmes images sur le film 14.18 A 505.