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Le régiment d'infanterie coloniale du Maroc.

Réalisateur(s) : Inconnu



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Le régiment d’infanterie coloniale du Maroc est créé en juin 1915 à partir de bataillons métropolitains stationnés au Maroc depuis le début du protectorat en 1912. Il ne comporte donc pas de tirailleurs et fait partie de l’infanterie coloniale. Aperçu de la vie de ce régiment dans un cantonnement de Lorraine.

Au bois de l’Evêque, près de Toul (Meurthe-et-Moselle), une prise d’arme a lieu : un drapeau et sa garde sortent d'un baraquement puis se mettent en marche pour se placer entre deux sections qui présentent les armes. Les troupes défilent musique en tête sur une route.
Deux officiers, dont l’un arbore quatre décorations, tiennent déployé le drapeau du régiment d'infanterie coloniale du Maroc (RICM). Portrait en gros plan du porte-drapeau et du drapeau décoré de la fourragère, de trois croix de guerre et de la légion d’Honneur. Le drapeau et sa garde.
Sur une plaine, les colonels Madot et Croll décorent des soldats puis assistent au défilé des troupes.
Sur une route boueuse, des soldats défilent (tenue de corvée) avec leur musique.
Au camp du bois de l’Evêque, filmée depuis l’intérieur d’un baraquement, la garde au drapeau s’avance (TC 00:06:15).
Portrait d'un jeune soldat du RICM décoré de la croix de guerre et de la fourragère (1) ; portrait de deux officiers.
Un prisonnier allemand est interrogé en présence du chien estafette Jacquot, décoré de la croix de guerre et portant une pochette à message attachée à son collier (TC: 00:06:50).
Des officiers et sous-officiers fument des cigarettes devant des baraques du camp ; portrait d’un lieutenant-colonel et d’un commandant.
Les hommes font de la gymnastique dans un champ : marche à quatre pattes, marche allongée avec grands balancements des bras, rassemblement, sautillements sur place avec flexion des genoux, jeux de bascule, exercice de lever-porter, saute-mouton, portage d'un corps à bout de bras, lutte de répulsion dos à dos. Ils s’entraînent ensuite au combat : progression en ligne, progression par bonds dans des fumigènes, transport d’une mitrailleuse allemande MG 08.
La musique militaire (nouba) joue devant des baraques du camp sous la direction du chef de musique. Accompagnée du général Modelon et du lieutenant-colonel Flye-Sainte-Marie, madame Lyautey visite le camp, distribue des bagues et des cigarettes aux soldats et converse avec un brancardier. Le lieutenant-colonel Flye-Sainte-Marie prononce un discours. Un homme joue de la raïta, un autre du teubeul.

Notes :
Compte rendu de tournage n° 1649 de Charles Blanc, les 06 et 07/08/1918 au Bois de l'Evêque (Meurthe-et-Moselle) ; métrage d’origine 335 m. Reportage photographique SPA 35 GO d’Auguste Goulden. Voir aussi le film référence 14.18 A 357 qui comprend quelques images semblables.
(1) Noter l’absence de numéro sur le col et le calot, qui portent uniquement comme insigne l’ancre de marine rouge. Le RICM est la seule unité à ne pas porter de numéro.
(2) Le chien Jacquot est un des seuls chiens de guerre à avoir survécu à tout le conflit.