reportage

Les tirailleurs annamites dans le camp de Zeitenlick. Situation sur la ligne Doiran-Salonique, mai 1916.

Photographe(s) : Inconnu


Au camp serbe de Zumbat (01/06/1916), le 15e régiment d'infanterie serbe fête les siens lors d'une grande réception. Le pain est alors béni par un Pope. Une messe est prononcée devant le monument aux morts dressé par les soldats serbes à leurs camarades tombés au combat.
Au camp allié de Zeitenlick, des tirailleurs annamites gardent l'entrée du camp. Certains tirailleurs préparent leur paquetage, ou écrivent leur correspondance.
Sur la ligne de défense Doiran-Salonique, les positions françaises sont aménagées par le Génie. Sur la rivière Galika, le génie construit un pont. Non loin de là, un cimetière contient les tombes de soldats tués lors d'un bombardement aérien allemand.
A Salonique, (10/05/1916), des soldats annamites débarquent dans le port, paquetage au dos. Le ravitaillement continue d'arriver sur le front d'Orient (13/05/1916). Les mulets sont débarqués des navires.
Sur la ligne de front Doiran-Salonique, (10/05/1916), des soldats britanniques tiennent des positions fortifiées. Au kilomètre 20, le Génie prépare la construction d'abris fortifiés et d'une voie ferrée, construite par les soldats serbes. Le pont édifié par le génie permet le passage des troupes anglaises.
A Topci, un bataillon de tirailleurs annamites arrive dans la ville. Dans la gare ferroviaire, les soldats déchargent leur matériel. Au terrain d'aviation de Topci, l'escadrille N 91 assure la protection aérienne à l'aide de chasseurs Nieuport. Un avion de combat Morane Parasol est arrivé au sein de l'escadrille.
Au camp de Zeitenlick, les tirailleurs annamites occupent les tentes et effectuent les corvées quotidiennes : ravitaillement des hommes, tour de garde et repos.

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