Le quotidien d’un bataillon de tirailleurs sénégalais à l'arrière : marche en musique, entraînement en forêt, vie au cantonnement et loisirs (1).

Carton "Le défilé."
A Bourbach-le-Haut (Haut-Rhin) le 25 avril 1918, le 44e bataillon de tirailleurs sénégalais (44e BTS) descend une route en lacets, musique en tête et précédé d'un chien.
Carton " Les tirailleurs sont employés au creusement des tranchées."
A Roderen, le 1er mai 1918, des Sénégalais creusent une fortification d’entraînement en forêt dans le bois de Buchwald.
Carton " Les tirailleurs vont au repos."
Les tirailleurs se rééquipent puis se mettent en marche l'arme à la main dans un certain désordre, puis l’arme à la bretelle.
Carton "L’heure du repas."
Dans la cour d’une ferme de Bourbach-le-Haut, le 25 avril 1918, les tirailleurs vont chercher des bassines de riz à la cuisine roulante. D’autres déchargent du bois d’une charrette bâchée d’une toile de camouflage. Un tirailleur descend d’un grenier sur une échelle pour manger avec ses collègues
Carton "Le cuistot."
Portrait de l’homme à sa roulante distribuant le riz.
Carton "Le tam-tam." et Carton "Les danses."
A l’intérieur d’un cercle formé par les tirailleurs et leurs officiers, au son d’un orchestre de flutes, des hommes dansent, posent leur coiffe au sol puis la ramassent.
Carton "La prière du soir."
Un groupe de tirailleurs se prosterne à plusieurs reprises.
Carton "Quelques types de Sénégalais."
Portrait de groupe des tirailleurs avec leurs sous-officiers et officiers (un sous-lieutenant et un lieutenant) ; un homme fume la pipe ; un autre agace son camarade en lui soulevant sa coiffe ; un troisième mime une attaque avec sa machette d’un air menaçant ; un homme tient son camarade par les cheveux et le fait dodeliner de la tête en riant.

Médaillon de la section cinématographique de l’armée française.

Notes :
Métrage d'origine inconnu ; métrage conservé 282 m.
1+9 cartons bilingues en français et anglais.
Film cité dans la "Liste complémentaire : sujets généraux", dans le catalogue " Les films militaires français de la première guerre mondiale ", Françoise Lemaire, 1997.
(1) Compte rendu de tournage n° 1360 d’Edmond Floury du 25/04 au 08/05/1918. Reportage photographique SPA 32 IS de Gustave Alaux.