Dragueurs de mines".
Le travail de recherche, de dragage et de destruction des mines, laissées par la marine allemande à l'embouchure de l'Adour, incombe à la marine française. Cette dernière, équipée d'un nouveau bâtiment américain, le dragueur de mines D-212, sécurise cette zone au large de Bayonne. Chaque mine qui explose donne lieu à un marquage symbolique sur la cheminée du bâtiment.

"Le vandalisme germain".
Les ports de Vendres et de Sète ont été détruits par les armées allemandes. Les quais, les bassins, les hangars sont en ruines après leur départ. Des ouvriers commencent à reconstruire ces infrastructures portuaires qui devraient bientôt "retrouver leur animation d'autrefois".

"La France au travail".
En France, dans le sud-ouest, des ouvriers s'affairent sur des machines semi-automatiques destinées essentiellement aux productions militaires. Ainsi, la fabrication des chenillettes à Bagnères-de-Bigorre (qui nécessite indifféremment l'emploi d'hommes et de femmes pour les soudures à l'arc), la confection de chaussures à Pontacq ou le tissage de draps à Mazamet contribuent à l'"indépendance économique" de la France en produisant "d'abord pour l'armée".

"Ecole de ski".
L'entraînement de jeunes soldats à Barèges (Hautes-Pyrénées) permet de former des spécialistes à la guerre en milieu montagnard. Les débutants skieurs ont quelques difficultés pour glisser correctement, sauter ou descendre en slalom. Heureusement, les moniteurs leur dispensent un bon enseignement, certains mêmes sont des champions de France comme Maurice Lafforgue ou François Vignoles.

"La garde sur la frontière espagnole".
Au coeur des Pyrénées, le col de Perthus marque la frontière espagnole. Dans le fort, des sentinelles françaises veillent constamment aux bornes frontalières et effectuent des patrouilles régulières. Leur surveillance semble efficace puisque les soldats français interceptent un "fugitif" espagnol qu'ils interrogent.

"En Allemagne occupée".
En mars 1945, dans le cadre de l'opération "Véritable", Winston Churchill se rend au quartier général du maréchal Montgomery afin d'y inspecter les troupes. A Clèves, des Highlanders défilent au son des cornemuses, pendant que la ville de Cologne subit des bombardements massifs. Des prisonniers de l'armée allemande rassemblés sur une place se retrouvent face à leurs anciens prisonniers français. Ces derniers arborent des visages rayonnants sur l'air de la Marseillaise. En revanche, les soldats allemands ont l'air inquiet et sont gardés par des MP (Military police) anglais.

Note :
Rushes correspondants :
"Dragueurs de mines" : ACT 463 (images tournées le 19 mars 1945),
"Le vandalisme germain" : ACT 468 (images tournées le 19 mars 1945),
"La France au travail" : ACT 467 (images tournées le 19 mars 1945),
"Ecole de ski" : ACT 464 (images tournées le 19 mars 1945),
"La garde sur la frontière espagnole" : ACT 465 et ACT 466 (images tournées le 19 mars 1945).