Dans un boyau du Bois Carré, le 2 mai 1917, après un tir de barrage ennemi, des fantassins français circulent ; d’autres épluchent des pommes de terre dans un abri cuisine qui a été préservé ; un soldat grimpe une échelle pour accéder à un observatoire d’artillerie perché et camouflé dans un arbre ; à l’entrée d’un poste de secours du 226e régiment d’infanterie (pancarte) , un brancardier lit un document. (1)

Dans le secteur de Douaumont (TC 00:01:37), un soldat est pris au piège dans un trou d'obus rempli de boue. L'homme tente de s'extraire en appelant à l'aide des camarades qui ne s'arrêtent pas pour lui prêter assistance. (2)

Au bois des Buttes (Aisne, TC 00:01:51), le 20 septembre 1917, les hommes du 402e régiment d'infanterie (402e RI) rejouent l'attaque du 16 avril 1917 (Chemin des Dames) pour une reconstitution. (3)

Au Mont-Sans-Nom, le 25 avril 1917, Pierre Pansier, photographe de la Section photographique de l'armée, prend un cliché avec son appareil. Deux officiers découvrent d'anciennes tranchées abandonnées dans un bois calciné. (4)

Aux environs de Douaumont, dans le secteur des Chambrettes (Meuse, TC 00:02:14), le 10 avril 1918, un soldat pousse un wagonnet de Decauville transportant des rouleaux de barbelés, sur un terrain boueux dans la brume. (5)

Peut-être dans la Somme, des officiers britanniques reviennent de la visite d'un ancien abri fortifié allemand détruit par l'artillerie lourde. Les entrées de tunnels endommagées par les obus laissent apparaître les cavités.

A Aubérive (TC 00:03:07), le 27 avril 1917, une machine à creuser est en fonctionnement : l'excavatrice (système Legrand-Normand et D'Haille) creuse un sillon à l'aide de ses godets. (6)

Sur le Mort-Homme (Meuse, été 1916), des officiers se dirigent vers un poste d'observation.

Dans une tranchée, des soldats referment une porte faite en barbelé destinée à couper toute poursuite de l'ennemi.

En Alsace, une patrouille marche dans la neige. Dans une tranchée en sous-bois, des guetteurs sont à leur poste.

Dans le secteur de Douaumont, un soldat écope un trou d'obus rempli d'eau. (2)

Dans la forêt d'Ourscamp (Oise, TC 00:04:19), le 6 juin 1918, portrait en médaillon du soldat Livret, tirailleur au 4e RMT (régiment de marche de tirailleurs). Dans un boyau de communication, des mitrailleurs se dirigent vers une position et mettent en batterie une mitrailleuse Hotchkiss modèle 1914. (7)

Un général de brigade inspecte un poste de commandement. Scène à l'entrée d'un autre PC.

Filmée en plongée, une corvée de bois emprunte un boyau de communication dans un secteur dévasté.

Dans la région de Verdun, plan panoramique sur un poste de secours en contrebas d'un secteur dévasté traversé par une voie de 0,60 m ; des brouettes-brancard sont entreposées devant les abris.

Sur le terrain de manoeuvres d'Houdelaincourt (Meuse, TCI 00:08:04), à l'été 1917, des soldats américains de la 1re division d'infanterie américaine (1re DIUS, la "Big Red One") s'entraînent au lancer de grenade en compagnie de chasseurs alpins. Les hommes lancent leurs grenades d'exercice.

Des artilleurs aménagent leur position à l'aide de pelles. Les hommes servent des pièces de 155 mm modèle 1878.

Suite de la reconstitution de l’attaque du bois des Buttes (TC 00:09:36) : une équipe de mitrailleurs sert une mitrailleuse Saint-Etienne modèle 1905 puis démonte l'arme et quitte le terrain ; derrière un arbre, un observateur scrute le terrain. (3)
Un officier observe les positions ennemies à l'aide d'un télémètre.

Vue de l'entrée du réduit de Chenay (TC 00:10:24), près de Reims ; un dirigeable survole les lieux. , des débris demeurent éparpillés sur le sol.

A Belval, près de la Ferme Saint-Claude, le 15 août 1918, des cadavres de soldats du 5e régiment de tirailleurs gisent au sol. (8)

Près de Demuin (Somme, TC 00 :12 :05), un char britannique de type Whippet-Mk-A passe devant une ancienne position d'artillerie allemande. (9)

Sur le front d'Orient, une personnalité italienne rend visite à un cantonnement français.

A Dombasle-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle, TC 00:12:46), le 25 février 1918, le général Guignabaudet, commandant la 41e division d'infanterie, assiste au défilé des prisonniers allemands capturés lors de l'attaque menée par le 128e régiment d'infanterie sur Réchicourt.

Notes :
(1) Compte rendu de tournage n° 189 de Marcel Martel du 25/04/au 02/05/1917. Mêmes images sur le film 14.18 A 196. Voir reportage photographique SPA 39 N du 01/05/1917.
(2) Cette séquence est probablement d’Albert Samama-Chikli.
(3) Compte rendu n° 799 de Claude de Rose le 20/09/1917 au bois des Buttes. Reportage photographique SPA 21 BO.
(4) Compte rendu de tournage n° 159 de Marcel Martel le 25/04/1917. Reportage photographique SPA 32 N
(5) Compte rendu de tournage n° 1284 d'Albert Samama-Chikli le 10/04/1918. Voir la même séquence filmée sous un autre angle dans le film 14.18 A 374, et également la photographie stéréoscopique SPA 71 L 3416.
(6) Compte rendu de tournage n° 165 de René Meunier le 27/04/1917. Reportages photographiques SPA 38 N et SPA 42 A.
(7) Compte rendu de tournage n°1445 de René Meunier le 06/06/1918.
(8) Compte rendu de tournage n° 1666 de Georges Daret les 15-17/08/1918 dans l’Oise. Photographie SPA 59 W 2464.