A Chenevières, près de Baccarat, le 23 octobre 1917, des hommes inspectent les débris du zeppelin L-44 abattu en flammes le 20 octobre. Un officier saisit un reste d’hélice au milieu d’un enchevêtrement de ferraille. Des soldats tentent de séparer des éléments métalliques. Un homme retrouve et montre en plan rapproché le télégraphe de manœuvre (signal de commandement de l’appareil). (1)

A Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne, TC 00:02:09), le 21 octobre 1917, des hommes inspectent les débris du zeppelin L-49 (LZ-96*) capturé la veille. Panorama de l’appareil reposant au sol en bordure d’une route, au milieu des sapins, filmé depuis l’avant. Deux hommes passent sous la structure, d’autres inspectent une des nacelles et sourient à l’opérateur depuis les hublots. L’enveloppe est déchirée. Plan sur la croix de fer peinte sur la toile. Deux hommes s’introduisent à l’intérieur de l’enveloppe. (2)

Un avion allemand L.V.G (TC 00:05:04) capturé est filmé au sol, vu de 3/4 avant ; une cocarde française a été peinte sur la carlingue ; les deux pilotes font les pitres. Mécaniciens français autour de l'avion.
Atterrissage d'un avion Nieuport. Roulage puis décollage d'un autre Nieuport. Roulage du LVG.
Dans un avion Nieuport, deux aviateurs s’apprêtent pour une mission de reconnaissance ; l’un des deux porte un appareil photographique ; décollage de l'avion, vu de dos.

Décollage d'un avion Farman MF 7 portant une étoile blanche pour insigne (peut-être un insigne primitif de l’escadrille 52).
Sur un terrain d’aviation de Picardie ou de la Somme, le caméraman Lucien Le Saint, de la section cinématographique de l’armée, s’apprête à partir en mission de prises de vues à bord d’un avion Farman MF. 7 de l’escadrille 52 (MF 52) ; il installe sa caméra et discute avec le pilote avant le décollage.
Deux pilotes et des mécaniciens s’affairent autour d’un Farman MF 7, peut-être de l’escadrille 52 ; un des pilotes agite ses gants pour saluer l’opérateur.
Probablement sur le même terrain, un matelot transportant une combinaison de vol approche d'un avion portant l'inscription M.F 751 sur une dérive. Il pose sur une aile un document de vol et un barographe puis revêt sa combinaison. (3)

Dans un atelier de réparation d'avions Bébé-Nieuport, des mécaniciens travaillent sur des moteurs en étoile ; un autre travaille sur l’arrière du fuselage d’un appareil privé de son empennage et de ses gouvernails.
Sur un terrain d'aviation, les parois d'un baraquement servant de mess présentent des messages d'avertissement destinés aux pilotes sur les dangers de l'alcool, le sommeil, les consignes de sécurité et les conduites à tenir en cas d'accident. Les conseils sont les suivants :
"Ne jamais rouler au sol à une vitesse supérieure à celle d’un homme au pas".
"Soyez sobre et dormez la nuit. L’état d’infériorité physique étant la cause d’accidents."
"En cas de mauvais atterrissage, coupez le pointeau robinet contact pour éviter les dangers d’incendie."
"Ne prenez jamais le départ sans être attaché."

Un mécanicien lance l’hélice d'un avion Bréguet B-14 qui se lance sur la piste et décolle (un photographe est visible à droite au TC 00:12:48).

Des mécaniciens s’affairent autour d'un avion Spad (TC 00:13:00) ; un sous-lieutenant pilote revêt lunettes, casque et combinaison de vol ; démarrage de l’appareil.

Un pilote et des mécaniciens posent autour d’un Bréguet B-14 ; le pilote monte dans le cockpit ; l’avion est doté de réservoirs supplémentaires entre le moteur et l'aile supérieure

Notes :
(1) Comptes rendus de tournage n° 899 de Charles Lemoine et n° 914, 915 de Lucien Le Saint les 20 et 23/10/1917 à Chenevières. Reportage photographique SPA 5 CL de Charles Lemoine.
(2) Compte rendu de tournage n° 901 de Charles Lemoine le 21/10/1917 à Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne) et compte rendu n° 904 de Lucien Le Saint le 23/10/1917. Reportages photographiques SPA 230 M d’Albert Moreau et SPA 10 OS de Charles Winckelsen. Voir le sujet monté dans le film référence 14.18 B 349. Le compte rendu précise qu’il s’agit d’un appareil actionné par 56 moteurs de 260 chevaux, volant à 90 km/h. Le rush est ici incomplet. D’autres images figurent sur les film 14.18 A 1 et 14.18 B 349.
(3) Toute cette séquence semble concerner l’escadrille 52 dans ses débuts, alors dotée d’avions Farman en 1915 et 1916. L’insigne est un croissant blanc avec une étoile à 5 branches. L’inscription MF figurant sur les dérives et le type d’appareils, des MF 7, très proche du MF.11, indiquent plutôt l’année 1915. Cependant, il pourrait s’agir d’appareils retirés du front et utilisés pour la formation des nouveaux pilotes (voir film « L’effort de l’aviation française, 1re partie », référence 14.18 A 506).
Les autres séquences n’ont pas pu être localisées ni datées.