Dans le fort de Douaumont (Meuse), le commandant du fort et des officiers de la garnison escaladent les parois d’un cratère en s’aidant les uns les autres. Ils sortent d’une casemate endommagée.
Carton " Le commandant du fort et les officiers de la garnison". Les hommes posent en groupe devant l’objectif.
Carton "une mitrailleuse boche qui a changé de direction". Vue intérieure de l’arme, à contre-jour puis de l’extérieur de la casemate.
Carton "Aux abords du fort : les généraux regagnent leur poste de commandement". Plan panoramique de l’ouvrage bétonné en superstructure sous la neige, et des officiers marchant près de rouleaux de fil de fer.
Cartons "Relève et ravitaillement" (images absentes) et "L’ennemi s’acharne sur les glorieuses ruines". Des projectiles éclatent sur le terrain enneigé.
Cartons en style manuscrit "Un fort glorieux" et "Un fort français dont les Allemands ont été chassés". Vue d’ensemble du fort, de très loin.
Carton en majuscules "Le socle de Verdun, la citadelle". Vue des fossés et de l’entrée.

La suite du film est constituée de rushes.
Vue des ruines de la ville au bord de la Meuse. Panorama depuis un bateau circulant sur la Meuse. Diverses vues notamment la cathédrale (extérieur de loin et intérieur). Vue d’une tranchée en zigzag au bord d’une route. Canon vu en contrejour dans une casemate. Diverses vues de la citadelle (casernes, tour avec antenne de transmission).
Près de deux canons de75 mm DCA, des hommes règlent les tirs en manipulant des instruments de télémesure au-dessus d’une cloche d’alerte pour les gaz. Panorama sur les toitures de la ville, une caserne, la campagne alentour vers la zone des combats où se produisent des explosions
Une voiture de pompiers arrive dans une rue de Verdun près d’un pont. Les pompiers déploient une pompe d’alimentation en eau qu’ils plongent dans la Meuse.
Vue du champ de bataille et du terrain dévasté. Vue d’un canon d’artillerie lourde sur voie ferrée (ALVF), un canon de 274 mm sur affut à glissement Schneider baptisé "L'Algérienne". Vue d’un autre canon sous filet de camouflage, un 340 mm modèle 1912 sur affût à berceau Saint-Chamond.

A Manoncourt-en-Vermois (Meurthe-et-Moselle), sur le terrain d'aviation, des pilotes de l'escadrille 77 posent à côté de leurs Spad XIII, notamment le lieutenant Boyau qui pose près de son appareil puis s'installe dans son avion pour un départ en mission, le 8 mars 1918. (1)

A Nancy (Meurthe-et-Moselle), dégagement des corps de civils victimes d'un bombardement, ensevelis sous les décombres de leur habitation, rue Saint-Jean, en mars 1918. (1)

Notes :
Métrage d'origine inconnu ; métrage conservé 69 m.
8 cartons en français, le carton titre est inséré au milieu du film.
2e Armée.
Dist. Eclipse.
Film n° 559 dans la numérotation d’origine et dans le catalogue " Les films militaires français de la première guerre mondiale ", Françoise Lemaire, 1997.

(1) Pour les deux dernières séquences (escadrille 77 à Manoncourt et victimes civils à Nancy), compte-rendu de tournage n° 1213, de Raoul, le 8 mars 1918 et voir le reportage photo SPA 22 GO, d'Auguste Goulden, du 03/03/1918 au 11/03/1918. Ces images existent aussi dans le 14.18 B 439 où elles sont de meilleure qualité.