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Près de la Grotte de la Falouse, (Meuse). Cantonnement d'alpins. [légende d'origine]

Photographe(s) : Ernest Pierre Henri Miguel Machard


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Devant l'entrée d'un abri, des "alpins" du 50e bataillon de chasseurs à pied prennent leur repas, assis sur les caisses.

Note : le 50e bataillon de chasseurs à pied s'apprête à participer à la reprise des forts de Douaumont et de Vaux.
L'importance stratégique du site est reconnue en 1907 par la construction de l'Ouvrage de la Falouse, qui verrouille la vallée de la Meuse en amont de Verdun et qui devient, en 1916, une des portes d'accès au front. Pendant la première guerre mondiale, zone de repli, les Grottes servirent de cantonnement en arrière-front à la troupe et d'hôpital aux chevaux éclopés.

Informations techniques

Procédé original Négatif
Format d'origine 13x18
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation largeur

Propriétés

Référence SPA 30 C 3037
Date de début 04/10/1916
Date de fin 04/10/1916
Photographe(s) Ernest Pierre Henri Miguel Machard -
Lieu(x) La Falouse - Meuse -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Pierre Machard/ECPAD/Défense
Domaine public Oui

La photographie est issue du reportage suivant :

Le champ de bataille de Verdun avant la reprise des forts en octobre 1916.

Voir la notice du reportage

Description du reportage

Depuis la fin de l'été 1916, le secteur de Verdun demeure relativement calme. En effet, l'état-major français prépare la reprise des forts entourant Verdun (C 3100 à C 3105), ceci dans l'intention d'annihiler la pression allemande sur la ville. En octobre de la même année, les préparatifs d'une contre-offensive sont ainsi constitués. Les hommes, consignés dans leurs cantonnements, attendent le déclenchement de cette dernière. Réalisé dans la région proche de Verdun, ce reportage témoigne des conditions de vie endurées par les combattants consignés dans leurs cantonnements, où les épiceries et les tabacs sont fréquentés (camp de Revigny). À la Falouze, les chasseurs alpins campent dans la grotte qui leur procurent un abri sûr contre les bombardements (C 3036 à C 3043). À Chaumont-sur-Aire (C 3049 à C 3051), le théâtre aux armées donne une représentation à des soldats. À Dugny (C 3106 à C 3107), une section de la Croix-Rouge britannique occupe une ferme. Des membres de la Croix-Rouge réparent une ambulance endommagée par un tir ennemi. L'ensemble des villes et villages traversés par l'opérateur font l'objet de photographies montrant les destructions engendrées par les bombardements sur les édifices religieux (églises de Bar-le-Duc et de Rembercourt) et industriels (les usines de sucre de Montrignon et de Bras-sur-Meuse).

Photos du reportage(60)