VIDÉO
Région d'Aïn-Babouche, opération Djeurf.
Une opération nommée Djeurf (en raison du nom d'un village dans les monts des Nemenchas, au sud de Kenchela) a été lancée en ce mois d'avril 1956, après une embuscade qui a fait 22 morts chez les militaires [1].
Les soldats ont appréhendé des suspects qu'ils ont fait assoir afin de les surveiller plus aisément. D'autres soldats munis de fusils mitrailleurs 24/29 et de MAS 36 sont couchés, en position de tir sur le sol rocailleux. Une automitrailleuse stationne à proximité des soldats. Ils quadrillent la zone. (TC 00:00:00)
Le général de division Noiret s'apprête à repartir dans un hélicoptère Bell et discute avec le colonel Château-Jobert, chef du 2e régiment de parachutistes coloniaux (RPC). (TC IN 00:00:08)
Des médicaments au nom russe ont été déposés sur une couverture et sont observés par des soldats. (TC IN 00:00:13)
Des Algériens sont assis au sol. Un groupe de militaires composé d'officiers et de sous-officiers, parmi lesquels des parachutistes, discutent devant des camions et un half-track. L'un d'eux porte une tenue de goum (ou une kachabia), alors qu'il appartient au 2e RPC. (TC IN 00:00:23)
Les suspects sont interrogés par le lieutenant Guy. Il vérifie dans un cahier s'ils ne sont pas fichés, ou tente d'obtenir des informations qu'il consigne et confronte avec ses notes. (TC IN 00:00:28) (TC IN 00:00:45)
Une grenade anglaise saisie est sortie d'un sac. Des militaires vident des lames-chargeurs d'une sacoche américaine. (TC IN 00:00:35)
Vêtus de manière traditionnelle, les Algériens sont escortés vers un camion. Un véhicule démarre avec une dizaine de soldats à l'arrière. (TC IN 00:00:50)
Devant un véhicule sanitaire, un capitaine transmet une communication radio. (TC IN 00:01:04)
L'opération de ratissage rassemblant un grand nombre d'hommes et de véhicules continue dans la région. [2] Des soldats se reposent, fument et discutent en compagnie d'un officier, qui, debout, porte sa cape de spahis. (TC IN 00:01:06)
Un suspect arrive devant des soldats. On lui demande de s'assoir à terre. Il est interrogé par le lieutenant Guy et repart à la demande de gendarmes présents sur les lieux. (TC IN 00:01:34)
Une mechta est fouillée par le 6e régiment de cuirassiers (RC). Le ratissage continue dans la région aurésienne. (TC IN 00:01:55)
Note : le terme « Algérien », utilisé dans ce paragraphe, désigne les populations autochtones (à différencier des Européens d’Algérie).
Voir également le film ACT 5357 sur l'opération Djeurf. [1] La date du 12 avril 1956 marquée sur l'amorce du film correspond à la date du développement en laboratoire et non à celle de l'opération. Ce document doit être du 7 avril 1956. En effet, H. Le Mire dans "Histoire des parachutistes français". Albin Michel. P : 293, narre un violent accrochage dans la région de Djeurf, secteur de Constantine à cette date. Cette opération nécessite l'arrivée de renforts parachutés pour rétablir la situation. Par ailleurs, il est bon de noter qu'Aïn Babouche et Djeurf sont deux localités situées dans le Constantinois, éloignées l'une de l'autre par plus de 100 Km. Il est impossible de savoir dans quelle zone exactement se situe ce film, peut-être les deux. [2] Cette opération d'envergure comporte des unités du 1er RCP et du 2e RPC et peut-être du 1er REP.
Les soldats ont appréhendé des suspects qu'ils ont fait assoir afin de les surveiller plus aisément. D'autres soldats munis de fusils mitrailleurs 24/29 et de MAS 36 sont couchés, en position de tir sur le sol rocailleux. Une automitrailleuse stationne à proximité des soldats. Ils quadrillent la zone. (TC 00:00:00)
Le général de division Noiret s'apprête à repartir dans un hélicoptère Bell et discute avec le colonel Château-Jobert, chef du 2e régiment de parachutistes coloniaux (RPC). (TC IN 00:00:08)
Des médicaments au nom russe ont été déposés sur une couverture et sont observés par des soldats. (TC IN 00:00:13)
Des Algériens sont assis au sol. Un groupe de militaires composé d'officiers et de sous-officiers, parmi lesquels des parachutistes, discutent devant des camions et un half-track. L'un d'eux porte une tenue de goum (ou une kachabia), alors qu'il appartient au 2e RPC. (TC IN 00:00:23)
Les suspects sont interrogés par le lieutenant Guy. Il vérifie dans un cahier s'ils ne sont pas fichés, ou tente d'obtenir des informations qu'il consigne et confronte avec ses notes. (TC IN 00:00:28) (TC IN 00:00:45)
Une grenade anglaise saisie est sortie d'un sac. Des militaires vident des lames-chargeurs d'une sacoche américaine. (TC IN 00:00:35)
Vêtus de manière traditionnelle, les Algériens sont escortés vers un camion. Un véhicule démarre avec une dizaine de soldats à l'arrière. (TC IN 00:00:50)
Devant un véhicule sanitaire, un capitaine transmet une communication radio. (TC IN 00:01:04)
L'opération de ratissage rassemblant un grand nombre d'hommes et de véhicules continue dans la région. [2] Des soldats se reposent, fument et discutent en compagnie d'un officier, qui, debout, porte sa cape de spahis. (TC IN 00:01:06)
Un suspect arrive devant des soldats. On lui demande de s'assoir à terre. Il est interrogé par le lieutenant Guy et repart à la demande de gendarmes présents sur les lieux. (TC IN 00:01:34)
Une mechta est fouillée par le 6e régiment de cuirassiers (RC). Le ratissage continue dans la région aurésienne. (TC IN 00:01:55)
Note : le terme « Algérien », utilisé dans ce paragraphe, désigne les populations autochtones (à différencier des Européens d’Algérie).
Voir également le film ACT 5357 sur l'opération Djeurf. [1] La date du 12 avril 1956 marquée sur l'amorce du film correspond à la date du développement en laboratoire et non à celle de l'opération. Ce document doit être du 7 avril 1956. En effet, H. Le Mire dans "Histoire des parachutistes français". Albin Michel. P : 293, narre un violent accrochage dans la région de Djeurf, secteur de Constantine à cette date. Cette opération nécessite l'arrivée de renforts parachutés pour rétablir la situation. Par ailleurs, il est bon de noter qu'Aïn Babouche et Djeurf sont deux localités situées dans le Constantinois, éloignées l'une de l'autre par plus de 100 Km. Il est impossible de savoir dans quelle zone exactement se situe ce film, peut-être les deux. [2] Cette opération d'envergure comporte des unités du 1er RCP et du 2e RPC et peut-être du 1er REP.
Catégories
Propriétés
| Lieu(x) | Aïn Babouche - Algérie - Aurès - Djeurf - Région de Constantine - |
|---|---|
| Personnes représentées | Noiret, Jean - Chateau-Jobert, Pierre |
Informations
| Référence | ACT 5354 |
|---|---|
| Durée | 00:02:03 |
| Date de réalisation | 07/04/1956 |
| Date de début | 07/04/1956 |
| Date de fin | 07/04/1956 |
| Format d'origine | 35 mm |
| Couleur | Noir et blanc |
| Typologie | Rushes |
| Origine | SCA/Algérie (service cinématographique de l'armée française en Algérie) |