VIDÉO

Région de Saint-Quentin et Oulchy-la-Ville (Aisne) : bivouac, troupes britanniques, blessés.

Réalisateur(s) : Inconnu


- A Happencourt (Aisne, 12/04/1917) (1), quelques pans de murs, encore debout, servent d'écurie improvisée. Des bâtiments aménagés en bureaux retrouvent leur toit remplacés par des toiles et des tôles. Un ancien four devient une couchette pour un combattant, le temps d'une cigarette. Une cuisinière, abritée sous un auvent, fonctionne de nouveau à l'usage des soldats. Des abris se nichent au creux des ruines. Un groupe de soldats se sert d'un sémaphore optique pour assurer la transmission des messages. Le général de brigade Lévi, commandant de la 25e division, pose en compagnie de ses officiers d'état-major. Ils posent tous ensemble devant un verger détruit par les troupes allemandes lors de leur départ.

- A Neuilly-Saint-Front (Aisne, fin juillet 1918) (2), un hôpital de campagne a été bombardé. L'ensemble des tentes ont brûlé lors de l'incendie, détruisant toutes les installations sanitaires.
Des lits en fer ont été tordus dans l'incendie.
- A Oulchy-le-Château (Aisne, fin juillet 1918) (3), après les combats du 28 juillet, des blessés écossais et britanniques sont évacués sur la route. Des brancardiers tirent un brancard monté sur roue.
- A Oulchy-la-Ville (Aisne, fin juillet 1918) (3) dans les décombres d'une ferme, plusieurs canons de campagne allemands détruits (7.7 cm, et 10.5 cm) demeurent abandonnés au milieu des débris. Derrière un pan de mur détruit, une colonne hippomobile française progresse vers le front. Des prisonniers de guerre allemands aident à l'évacuation des blessés britanniques. Des soldats écossais sont présents, blessés et avançant vers les lignes arrières. Un soldat britannique blessé à la main est photographié devant un mur. Des soldats blessés à la tête sont également présents. Dans le village, un soldat français observe un panneau indicateur mentionnant la direction de Soissons et de Berny. Un autre observe l'église d'Oulchy. Le village est en grande partie détruit (plan panoramique). Des soldats écossais et britanniques légèrement blessés sont rassemblés sur un trottoir (portraits). Certains dorment sur le sol.
- A Villers-Cotterêts (Aisne, fin juillet-début août 1918) (4), les canons et les mitrailleuses allemandes pris lors de l'offensive alliée ont été rassemblés sur la place. Un char Renault FT 17 passe dans une rue. Des soldats parcourent les allées où est rassemblé l'armement. Une pancarte mentionne : "Canons pris à l'ennemi par la 48e DI".

Notes :
(1) Compte rendu de tournage n°125 de l'opérateur Alfred Machin. Voir le sujet monté dans le numéro des Annales de la Guerre n°6, référence 14.18 B 6.
(2) Compte rendu de tournage n° 1610 de l'opérateur Schlayer du 21 au 26 juillet 1918 ; reportage photographique correspondant SPA 57 W.
(3) Compte rendu de tournage n° 1623 de l'opérateur René Meunier le 29/07/1918.
(4) Compte rendu de tournage n° 1611 de l'opérateur Robert Beaudouin, non daté, date supposée fin juillet - début août 1918 par comparaison avec le reportage photographique correspondant SPA 57 W.

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Durée totale
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  • Générique du film

    Genre Film d'actualité
    Lieu(x) Aisne - Happencourt - Oulchy-la-Ville - Picardie - Villers-Cotterêts -
    Personnes représentées Lévi, Camille Baruch

    Informations

    Référence 14.18 A 146
    Durée 00:08:57
    Date de début 12/04/1917
    Date de fin 10/08/1918
    Support d'origine Nitrate
    Format d'origine 35 mm
    Couleur Noir et blanc
    Typologie Rushes
    Origine SCA/SPCA Section cinématographique de l'armée
    Domaine public Oui