Au lendemain de l'Armistice, les troupes françaises de la 8e armée du général Gérard pénètrent en Alsace-Lorraine. A chaque libération, les troupes françaises défilent dans les artères principales sous les acclamations de la foule, suscitant une vive émotion. A Haguenau, se déroulent les obsèques de M. Reiffel, décédé de joie suite à l'entrée des Français dans la ville.

Dans la ville de Maizières-lès-Vic, le général Philipot commandant le 2e CA (Corps d'Armée) est accueilli par de jeunes Lorraines. Les autorités civiles de la ville le reçoivent lors d'une réception le général. Accompagné par son état-major, ce dernier passe sous un arc de triomphe dressé par la population.

Dans Sarrebourg et Saverne, les mêmes scènes de liesse populaire accompagnent l'entrée des soldats français. Près de Lezey, un canon allemand abandonné témoigne de l'ancienne présence allemande. Partout, l'Alsace fête l'entrée des troupes françaises.

Dans Phalsbourg, le général Lebrun entre dans la ville et s'arrête devant la statue du général Mouton (un opérateur du SPCA montre à une Alsacienne un journal français).

Dans Brumath, les troupes françaises du 23e BCA (bataillon de chasseurs alpins) et 29e BCP (bataillon de chasseurs à pied) défilent dans les rues. Des Alsaciennes offrent des bouquets de fleurs aux soldats.

Dans Reichshoffen, les généraux Philipot et Gomeau font leur entrée accompagnée par les troupes du 87e RI (régiment d'infanterie de ligne) et du 51e (régiment d'infanterie) qui passent sous un arc de triomphe improvisé par la population.

S'achevant dans Haguenau, le reportage témoigne de l'entrée des troupes du 29e BCP du général Gérard. Ce dernier est accueilli par les autorités civiles et les vétérans de la guerre de 1870 de la ville.