VIDÉO
Ruines de Chauny.
La ville de Chauny, à l'est de Noyon, a été libérée suite au recul des troupes allemandes sur la ligne Hindenburg (opération Alberich). La ville, qui abrite les usines de Saint-Gobain, a été entièrement détruite par les combats et les destructions opérées par les troupes allemandes lors de leur retraite.
Dans les ruines de Chauny (Aisne, 28/03/1917). De nombreuses maisons et édifices municipaux ont été détruits par les bombardements. L'église Saint-Martin n'a plus de clocher. Des soldats passent rue de Noyon parmi les ruines. Deux cyclistes passent devant la façade de l’église dont le portail est obstrué par les débris. Les alentours sont dévastés ; la mairie est quasiment fendue en deux. Un panneau en allemand demeure suspendu au-dessus d’une rue. La camionnette Charron de la SPCA, passe devant les ruines du théâtre, puis une cuisine roulante qui s’y arrête. Un sapeur conduit deux ânes chargés de paniers. Des hommes transportent des madriers sur un chariot. Une habitante rentre un cheval attelé d’une charrette dans sa grange. Vue du boulevard Gambetta. Vue d’une maison dont la toiture repose au sol presque intacte avec ses lucarnes. Une affiche de la Kommandantur fait appel au versement d'or et de billet de la Banque de France ; un soldat en montre les lignes de son doigt pour la caméra. Un plan panoramique montre les ruines de la place de la gare et les restes des voies ferrées. Les usines de la Soudière de Saint-Gobain sont détruites. Une péniche est endommagée dans le canal. Une passerelle provisoire permet de franchir l’Oise. L’eau coule à plein torrent au niveau d’une écluse dynamitée. Des soldats traversent le canal sur les restes d’un pont métallique effondré. Deux soldats en corvée passent dans une rue.
Note :
Compte rendu de tournage n°53 d’Alfred Machin et René Meunier. Reportage photographique SPA 50 D.
Dans les ruines de Chauny (Aisne, 28/03/1917). De nombreuses maisons et édifices municipaux ont été détruits par les bombardements. L'église Saint-Martin n'a plus de clocher. Des soldats passent rue de Noyon parmi les ruines. Deux cyclistes passent devant la façade de l’église dont le portail est obstrué par les débris. Les alentours sont dévastés ; la mairie est quasiment fendue en deux. Un panneau en allemand demeure suspendu au-dessus d’une rue. La camionnette Charron de la SPCA, passe devant les ruines du théâtre, puis une cuisine roulante qui s’y arrête. Un sapeur conduit deux ânes chargés de paniers. Des hommes transportent des madriers sur un chariot. Une habitante rentre un cheval attelé d’une charrette dans sa grange. Vue du boulevard Gambetta. Vue d’une maison dont la toiture repose au sol presque intacte avec ses lucarnes. Une affiche de la Kommandantur fait appel au versement d'or et de billet de la Banque de France ; un soldat en montre les lignes de son doigt pour la caméra. Un plan panoramique montre les ruines de la place de la gare et les restes des voies ferrées. Les usines de la Soudière de Saint-Gobain sont détruites. Une péniche est endommagée dans le canal. Une passerelle provisoire permet de franchir l’Oise. L’eau coule à plein torrent au niveau d’une écluse dynamitée. Des soldats traversent le canal sur les restes d’un pont métallique effondré. Deux soldats en corvée passent dans une rue.
Note :
Compte rendu de tournage n°53 d’Alfred Machin et René Meunier. Reportage photographique SPA 50 D.
Catégories
Informations
| Référence | 14.18 A 299 |
|---|---|
| Durée | 00:11:49 |
| Date de réalisation | 28/03/1917 |
| Date de début | 28/03/1917 |
| Date de fin | 28/03/1917 |
| Format d'origine | 35 mm |
| Couleur | Noir et blanc |
| Typologie | Rushes |
| Origine | SCA/SPCA Section cinématographique de l'armée |