reportage

Spahis et tirailleurs dans le sud de la France, avril 1917.

Photographe(s) : Henri Bilowski


Dans les Bouches-du-Rhône, un groupe de spahis marocains part de Saint-Rémy-en-Provence en direction d'Arles. Ils empruntent la route de Beaux-en-Provence, dont le village et château sont détruits. Arrivés à Arles, des pelotons de mitrailleurs s'exercent au tir à genoux, aux bonds en avant et au maniement d'armes. Les compagnies en colonne par quatre et les bataillons défilent dans le camp. A quelques kilomètres de là, la maison de convalescence de San Salvadour accueille des tirailleurs marocains qui pratiquent des jeux (jeu de tonneau) dans les jardins.

Le même jour à Alès dans le Gard, un commandant passe en revue des tirailleurs marocains au Fort Vauban. Les soldats marocains jouent aux cartes, sont employés aux cultures puis se rassemblent pour la soupe, partagée avec le capitaine Creutzer.

A Aix-en-Provence (28 avril 1917), le 5e régiment de tirailleurs algériens (5e RTA) défile, les porte-fanions en tête, suivis des compagnies du régiment. Une nouba est organisée avec instruments et danses traditionnelles. Au camp, les tirailleurs, dont des officiers, s'exercent au saut d'obstacle, à la gymnastique, avant de se laver les pieds.

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