Entraînement et loisirs de tirailleurs sénégalais en 1917 à Fréjus et en 1918 à Reims.

Instruction des armées coloniales. Sénégalais. (1)
A Fréjus (Var), les 20-21 juin 1917, dans un cantonnement, des tirailleurs sénégalais écoutent un phonographe ; l’un d’eux se penche vers le pavillon puis un autre, vêtu d’une marinière, se met à danser. D’autres jouent aux quilles sous les arbres. A l’heure de la prière, ils se prosternent à côté des baraques Adrian, filmés de face puis de profil, sous la conduite de l’un d’entre eux. (2)

Sur le front de Reims. (3)
Sur la place Drouet d’Erlon à Reims (Marne), le 21 septembre 1918, la statue du maréchal demeure intacte. Un convoi d'artillerie britannique passe dans les rues de Reims ; des canons de 155 mm GPF Fillioux sont tractés par des chenillettes portant les insignes du War Department. Dans une rue, des garçonnets portant de fausses décorations et des fillettes passent devant l’objectif avec des tambours et des drapeaux français et britannique. A la gare de Reims, un train passe, chargé de canons de 75 mm, de voitures hippomobiles et de camions. Près de Reims, des tirailleurs sénégalais du 52e bataillon apprennent à jouer au football. Un tirailleur en chemise blanche renvoie la balle en touche au coup de sifflet de l‘officier faisant office d’arbitre. Après la victoire d’une des deux équipes, des hommes dansent au milieu du cercle de ses camarades.

Notes :
(1) Compte rendu de tournage n° 372 de Charles Blanc les 20-21/06/1917 à Fréjus ; métrage d'origine 106 m. Le lanceur de grenades n’a pas de numéro d’unité sur le col de sa vareuse, juste l’ancre de marine.
(2) Deux séquences présentant un cimetière musulman et des tirailleurs sénégalais effectuant des exercices dans une tranchée manquent dans cette version 1 : consulter la version 2 pour voir ces deux séquences.
(3) Compte rendu de tournage n° 1766 d'Alphonse Wéber le 21/09/1918 à Reims ; métrage d’origine 95 m.