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Fort de Tavannes, Meuse, l'entrée d'un ouvrage au fossé nord. [légende d'origine]

Photographe(s) : Albert Samama-Chikli


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Situé à six kilomètres à l'est de Verdun, le fort de Tavannes a été la cible de nombreux bombardements allemands, qui ont emporter une grande partie de ses structures.

Informations techniques

Procédé original Négatif, Stéréoscopique
Format d'origine 6x13
Support d'origine Plaque de verre
Couleur Noir et blanc
Orientation largeur

Propriétés

Référence SPA 55 L 2581
Date de début 25/04/1917
Date de fin 25/04/1917
Photographe(s) Albert Samama-Chikli -
Lieu(x) Fort de Tavannes - Meuse -
Origine SPA/SPCA
Mention obligatoire © Albert Samama-Chikli/ECPAD/Défense
Domaine public Oui

La photographie est issue du reportage suivant :

Les secteurs du fort de Tavannes et du Four-de-Paris en avril 1917.

Voir la notice du reportage

Description du reportage

Le fort de Tavannes a pour fonction de commander l'arrière de la ligne allant de Vaux à Souville et la route d'Etain à Verdun. En s'efforçant d'atteindre Souville, les Allemands cherchèrent, par des bombardements fréquents à anéantir le fort de Tavannes en mai 1916.
En avril 1917 il est fortement endommagé. Le reportage présente:

- les fossés sud, SPA 55 L 2574/2577 ;
- le chemin de ronde détruit, SPA 55 L 2578 ;
- l'entrée du fort, SPA 55 L 2579/2582 ;
- le fossé nord, SPA 55 L 2580/2583/2585, une entrée détruite du fossé nord, SPA 55 L 2581;
- des travaux dans une des galeries du fort, SPA 55 L 2586 ;
- les carrières près du fort (les abris et les soldats, SPA 55 L 2587 ;
- l'intérieur du fort en ruines, SPA 55 L 2588 ;
- la forêt autour du fort de Tavannes ravagée par les tirs d'artillerie, SPA 55 L 2576 ;
- à Souilly, les trompettes d'artillerie traversent la villle (les soldats à cheval jouent de la trompette, SPA 55 L 2589), sur la route empierrée allant de Souilly à Verdun (SPA 55 L 2590) ;
- au Four-de-Paris, des soldats dans une tranchée, en contre-bas la forêt détruite (SPA 55 L 2591), devant le PC (poste de commandement) du commandant Vielzeux, un fusil Lebel modèle 1886 modifié 1893 monté sur un socle en bois afin de l'utiliser comme lance-grenade (seul fusil apte à supporter le choc de départ), sans son accessoire (le Tromblon VB, Viven-Bessières, SPA 55 L 2592), le commandant Vielzeux et ses officiers près de la 3e tranchée (SPA 55 L 2593), une ferme et les fortifications adjacentes faites de gabions, SPA 55 L 2598 ;
- une vue sur le cantonnement du Bois Bourrus, SPA 55 L 2594 ;
- les Islettes, des soldats remplissent des grands sacs en toile avec de la paille afin d'en faire des matelas (SPA 55 L 2596), l'église Notre-Dame de la Vallée (SPA 55 L 2597), le général Blondin, commandant la 65e DI (division d'infanterie) et son état-major (SPA 55 L 2599/2600) ;
- à Froméréville, le général Martin, commandant la 31e DI et son état-major, SPA 55 L 2601.

Notes :
Voir film 14.18 A 311 (général Blondin aux Islettes).

Photos du reportage(28)