Ce document est composé de différents rushes sur le matériel d’armement : grenades, mitrailleuse allemande, mortiers de tranchée français, fusil semi-automatique et mitrailleuse d’aviation. Il présente également une démonstration de signalisation au sol pour les avions. Description.

Sur un terrain d'entraînement, plusieurs grenades fumigènes ont été percutées, créant un épais écran de fumée. Un homme dégoupille une grenade fumigène qui flambe et dégage de la fumée. (1)
Depuis des tranchées de deuxième ligne, des hommes étalent sur le sol différents signaux de toile blanche, destinés à indiquer aux aviateurs amis la position des tranchées, afin d'éviter tout risque de feu ami ; filmés en plongée, ils déplient et replient à la main les carrés de tissu ; un système plus élaboré permet de déplier et refermer le signal avec un système de cordes. (1)
Différents types de grenade sont présentées à la caméra (TC 00:03:03), dans l'ordre : une grenade défensive F1 à percuteur Mle 1915, une grenade percutante P1 Mle 15 en forme de poire, une grenade défensive dotée d'un percuteur Mle 1916, une grenade pour tromblon Viven-Bessières (lance-grenade VB), une grenade F1 dotée d'un bouchon allumeur automatique Billand Mle 1916 et une grenade CF citron Foug Mle 1916. Plusieurs types de grenades allemandes sont montrées (TC 00:03:32) : grenades défensives et offensives, notamment une grenade à manche. (1)
Un film d'instruction (TC 00:03:46) présente le système de chargement d'un fusil semi-automatique Lebel RSC 1917. Une vue en coupe et une animation permet de comprendre le fonctionnement de l'arme (2) . Un autre film d'instruction présente le système d'armement et d'approvisionnement d'une mitrailleuse Lewis Mark 2 destinée à l'aviation. (3)
Sur un stand de tir, des mitrailleurs français utilisent une mitrailleuse allemande sMG-08 "Maxim".
Sur le polygone de tir de Lassigny (Oise, TC 00:10:37), un chariot contient des caisses de munitions de 120 mm pour mortiers ; une équipe pousse le chariot en terrain accidenté, suivie par une autre poussant un mortier de 120 T Doyen. La commission chargée d’examiner les nouveaux matériels suit, notamment Jules Louis Breton, sous-secrétaire d'Etat aux inventions. Des hommes poussent un mortier de type Fabry transporté sur un affût (TC 00:12:19), suivi des caissons à munitions. Le mortier de 120 T Doyen (TC 00:14:05) franchit un fossé avec difficulté s, suivi de soldats portant des obus sur leur dos ou à l’épaule. Vue d’une série d’explosions au loin. Un canon torpilleur d’infanterie de 192 mm (TC 00:15:15) est présenté à la commission ; plan rapproché sur le chargement de l’obus dans la culasse ; effet du tir dans le lointain.

Notes :
(1) Peut-être le compte rendu de tournage n° 611 d’Alfred Machin le 10/08/1917 à Roye, ou le compte rendu n° 633 à Mouy le 12/08/1917.
(2) Rushes SCT sur le fusil 1917 : comptes rendus de tournage n° 1142 à 1147 et 1150, 1154, 1156, 1158, 1161, 1172, 1173, 1175, 1176, 1179, 1186, 1187, 1190, 1201, 1205, 1216, 1225, 1229, 1246, 1247 en février et mars 1918. Images probablement tourné à Sèvres dans les locaux de la section de cinématographie technique de la direction des Inventions, par plusieurs opérateurs de la SPCA : Joseph Faivre et Charles Blanc.
Ces rushes sont destinés au film-conférence n°1 intitulé "Instruction sur le fusil automatique modèle 1917".
(3) Comptes rendus de tournage n° 774, 1109 et 1129 de Joseph Faivre les 15/09/1917, 29/01/1918, 14/02/1918), pour la SCT (section de cinématographie technique de la direction des Inventions).
(4) Il est difficile de rattacher les séquences sur les mortiers de tranchée à un compte rendu précis, peut-être les n° 971 à 975 d’Edgar Costil du07/11/1917 ; de toute manière, les expérimentations ont toutes été filmées par Costil et Blanc, entre juillet et novembre 1917.